. Le General Dourakine; . ble à la reconnaissance du général; sesinquiétudes étaient finies, son bonheur devenaitcomplet; dans sa joie, il pleura comme un enfant Un jour, une lettre du prince Négrinski annonçaau général la mort de sa nièce Papofski et les pé-nibles événements qui avaient amené cette finprématurée. Cette nouvelle impressionna pénible-ment le général, sa famille et ses amis; mais cesentiment seffaça promptement par le bonheurdont ils jouissaient. Leur vie à tous était douce etgaie; Natasha allait tous les jours passer quelquesheures chez son amie Elfy : elle laidait à faire sacu
. Le General Dourakine; . ble à la reconnaissance du général; sesinquiétudes étaient finies, son bonheur devenaitcomplet; dans sa joie, il pleura comme un enfant Un jour, une lettre du prince Négrinski annonçaau général la mort de sa nièce Papofski et les pé-nibles événements qui avaient amené cette finprématurée. Cette nouvelle impressionna pénible-ment le général, sa famille et ses amis; mais cesentiment seffaça promptement par le bonheurdont ils jouissaient. Leur vie à tous était douce etgaie; Natasha allait tous les jours passer quelquesheures chez son amie Elfy : elle laidait à faire sacuisine, à laver son linge, à le raccommoder, àfaire son ménage ; Alexandre et Michel passaientleurs récréations avec Jacques et Paul, à bêcherle jardin, à ratisser les allées, arroser les légu-mes, etc. ; le prince Romane et Moutier y mettaientaussi la main; Mme Dabrovine et le général ve-naient souvent se mêler à leurs occupations, rirede leurs jeux, samuser de leurs plaisirs. Le len-. Alexandre et Michel passaient leurs récréations avec Jacques et Paul. LE GÉNÉRAL DOURAKINE. 375 demain de son arrivée, le général et sa nièceallèrent voir le château à vendre; tout y était joliet magnifique; la terre était considérable ; les boisétaient superbes ; le prix en était peu élevé pourla beauté de la propriété : deux millions payéscomptant rendirent le général possesseur de cetteterre si bien placée pour leur agrément à tous. Ilssy transportèrent quinze jours après leur arrivéeà Loumigny, et ils y passèrent gaiement et agréa-blement lautomne, lhiver et le printemps. Dérignyétait resté près du général. Il était régisseur delàterre et de toute la fortune du général ; sa femmesurveillait la linge et fut établie femme de Dabrovine reprenait petit à petit sa gaieté ;elle voyait souvent le bon curé, que le généralaimait aussi beaucoup, et qui devint le confesseuret le directeur de toute la famil
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