. Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, published aux frais de la ville ... (Mugil aiirafiis), et la plupart des jeunes espèces qui efi'ectuent leur montée vers l'étang. De novembre à février, on recueille en quantités assez notables des mougnes adultes fGol'iiis mimiius] et des caramotes (Pcilœmon rccltroslns, squilla et xiphicis). Enfin, il faut citer, comme espèce exceptionnelle, les poulpes (octopusvulgarisi dont on capture chaque année une vingtaine d'exemplaires. (F) FILETS FIXES AVEC PIEUX r Maniguièri;. — C'est une sorte de parc comprenant une paradière, un tour et trois
. Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, published aux frais de la ville ... (Mugil aiirafiis), et la plupart des jeunes espèces qui efi'ectuent leur montée vers l'étang. De novembre à février, on recueille en quantités assez notables des mougnes adultes fGol'iiis mimiius] et des caramotes (Pcilœmon rccltroslns, squilla et xiphicis). Enfin, il faut citer, comme espèce exceptionnelle, les poulpes (octopusvulgarisi dont on capture chaque année une vingtaine d'exemplaires. (F) FILETS FIXES AVEC PIEUX r Maniguièri;. — C'est une sorte de parc comprenant une paradière, un tour et trois verveux ou quioiilctta (fig. 26). La paradière ou paladière (fig. 27-, véritable chasse ou barrage, est un filet long de 20 brasses sur une hauteur variant de 1 à 4 brasses suivant les fonds oi!i il doit être tendu. Les mailles faites d'un fil de chanvre en quatre, ont tantôt i ^ millimètres au carré (pèche des anguilles), tantôt 40 millimètres (pèche des pois- sons divers) ; elles s'attachent au moyen de compas sur deux Q ralingues en auffe portant des flottes de liège et des bagues de plomb, afin que le filet forme une muraille verticale éten- â due depuis le fond jusqu'à la surface de l'eau. Enfin, pour immobiliser autant que possible la paradière qui, sans cette précaution, pourrait être emportée par les vagues ou pen- cherait sous l'eHort du vent, ce qui permettrait aux poissons de la franchir, on l'assujettit au moyen de quatre pieux ou paou, que l'on renforce quelquefois par des pieux latéraux dans la mauvaise saison ou lorsque la maniguière est calée près des pointes léchées par un fort courant. Ordinairement le premier pieu est planté sur le bord même du rivage ; mais il n'en est pas toujours ainsi, et, dans certains postes, il Figure 26. existe entre la Maniguière terre et la tête de la paradière un passage libre, de sorte que, dans ce cas, les poissons qui longent de très près la côte, ne sont pas con- duits dans le tou
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