. Gazette des beaux-arts . , rappelle un peu certaine sculpture de Canova,mais cest une impression passagère. Il y a de lémotion dans cegroupe, une émotion réelle, exprimée sans emphase ; telle est sansdoute la raison de limpression quelle produit. Lordonnance en esttrès belle dailleurs et lexécution ne laisse rien à désirer ; lartiste amis juste ce quil fallait pour exprimer sa pensée. Ce nétait pas lecas dailleurs dentonner des airs de bravoure. Que voit-on, en effet?Une figure de Gloire aux longues ailes ouvertes, penchée sur un jeunehomme mourant, à qui elle présente un cartouc
. Gazette des beaux-arts . , rappelle un peu certaine sculpture de Canova,mais cest une impression passagère. Il y a de lémotion dans cegroupe, une émotion réelle, exprimée sans emphase ; telle est sansdoute la raison de limpression quelle produit. Lordonnance en esttrès belle dailleurs et lexécution ne laisse rien à désirer ; lartiste amis juste ce quil fallait pour exprimer sa pensée. Ce nétait pas lecas dailleurs dentonner des airs de bravoure. Que voit-on, en effet?Une figure de Gloire aux longues ailes ouvertes, penchée sur un jeunehomme mourant, à qui elle présente un cartouche où sont inscritesquelques lignes. Le moribond semble se ranimer à la pensée que sonnom va prendre place au-dessous des noms gravés sur ce cartoucheH. Regnault, Rivière, Gambetta, Bizet, Idrac, Bastien-Lepage etBobillot; tous ne sont peut-être pas immortels, mais ceux qui lesportaient sont morts jeunes et ont fait quelque chose pour la gloirede leur pays. De toutes les statues de femme que lon a vues au Salon, la. PORTRAIT DE M. PAUL, PAU M. STEINER. (Dessin do lartiste.) XXXIV. â 2e PÃRIODE. 26 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. Danseuse arabe, de M. de Saint-Marceaux, est certainement la plusséduisante; nous naimons pas beaucoup les accessoires dont elle estentourée ; le fragment darchitecture arabe et le rideau tombant quilui servent de fond diminuent, à nos yeux, limportance de cettesculpture ; contentons-nous donc dadmirer la grâce voluptueuse dela pose et les infinies délicatesses du modelé de ce jeune corps, auxlignes serpentines, et que livresse de la danse semble soulever deterre. M. Delaplanche, qui a fait également une figure de la Danse, aété moins heureusement inspiré quil le fut autrefois dans sa célèbrestatue allégorique de la Musique: il est permis à un artiste de sontalent dêtre par hasard inférieur à lui-même. On a mené grand bruit autour de la Fortune de M. Franceschi, etje
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