Théâtre de monsieur Le Grand, comédien du roy . nt de Valere , la Gé-nérale a voulu me parier de moi-même. Je mefouviens quautrefois dans mon Village, quand jeparîois de Margot, cétoit fouvent à Jacquelineque jen voulois. LAmour eft comme ça inventifen inventions pour déguifer Its dé Diable veux-tu dire ?^ Me. II fuffit, je mentens bien. Adieu, je fçaurâibien-tôt à quoi men tenir ; fi vous mayez é ,je vous la garde bonne. mmr MODERNES. 369 SCENE VIL V A L E R E fe:iL /^ E pauvre Maître Robert eft fou, affûrément*^^ Mais après tout, le fuis-je moins q^e lui ?
Théâtre de monsieur Le Grand, comédien du roy . nt de Valere , la Gé-nérale a voulu me parier de moi-même. Je mefouviens quautrefois dans mon Village, quand jeparîois de Margot, cétoit fouvent à Jacquelineque jen voulois. LAmour eft comme ça inventifen inventions pour déguifer Its dé Diable veux-tu dire ?^ Me. II fuffit, je mentens bien. Adieu, je fçaurâibien-tôt à quoi men tenir ; fi vous mayez é ,je vous la garde bonne. mmr MODERNES. 369 SCENE VIL V A L E R E fe:iL /^ E pauvre Maître Robert eft fou, affûrément*^^ Mais après tout, le fuis-je moins q^e lui ? Ilfe fîate , il eft heureux. Il a du moins le plaifir deconnoître lobjet quil aime , de le voir fans .... Mais quelquun sapproche dici ; ccft laGcnérale , fuivie dune Amazone de fa Cour ....Que vois-je î Cette Amazone reiïcmble bien auPortrait que jai de JuLe , 5c je fens dans moncœur des tranfports qui me donnent la curiofîtédentendre leur converfàtion. Jefpcre en tirerquelque ccLirciUcment fur ma %jo LES A M A Z ONE S SCENE V I I I. LA GFNERALE, JULIE en Amazone, V A L E R E caché. LA GENERALE^ Julie. A x\ Pprochez vous, Valere , que je vous A L E R E ^ ître Robert svoit raifon. O Ciel? je fuis dé* Mais non , elle ne me regarde pas. .Cefl à cette Amazone quelle adrelTe la G E N E R A L E a , mon eher Valere, tout le monde vousprendroit à prefent pour la plus aimable de nosAmazones, je fens quil mauroit eté impofTible devivre fans vous. ne fuis pas digne des tendres fentimens quevous avez pour moi. LA G E N E R A L ne cherchez-vous pas à les meriter ?Parlez-moi franchement ^ ai-je une Rivale heu-reufe ? J U L I vous jure que vous navez pas une feule Ri«vale , & cependant. ,,, MODERNES. 371 LA G E N E R A L cependant vous ne pouvez reconnoître mon amour. nefl pas la reconnoilîance qui me manque. LA vous manque-t-il donc ,
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