. Gazette des beaux-arts . reux artisans qui nont pas tout à fait perdu lestraditions de leur métier. Dirigés par de véritables architectes, par desartistes connaissant à fond les arts arabes et soutenus eux-mêmes par unComité supérieur, ces artisans seraient capables de reproduire et de con-tinuer les ouvrages anciens pour lesquels ils ont seuls une habileté in-stinctive, inimitable. A linitiative du souverain actuel, qui affectionne lessouvenirs de son pays et sintéresse au progrès intellectuel de son peuple,il appartient de provoquer un revirement, de faire sortir enfin lart et lesartisans


. Gazette des beaux-arts . reux artisans qui nont pas tout à fait perdu lestraditions de leur métier. Dirigés par de véritables architectes, par desartistes connaissant à fond les arts arabes et soutenus eux-mêmes par unComité supérieur, ces artisans seraient capables de reproduire et de con-tinuer les ouvrages anciens pour lesquels ils ont seuls une habileté in-stinctive, inimitable. A linitiative du souverain actuel, qui affectionne lessouvenirs de son pays et sintéresse au progrès intellectuel de son peuple,il appartient de provoquer un revirement, de faire sortir enfin lart et lesartisans arabes de la voie stérile et trompeuse où ils sont entrés. Lekhédive naurait quà manifester une préférence marquée en faveur desmodèles véritables dautrefois, pour que bientôt refleurît lart nationalet disparût la manie de détruire ce qui existe encore et de copier rLuro[)Chors de propos. AUTHUU RHO NÉ. (La suilc prochaincmcnl.) LŒUVRE DE JULES JACQUEMART APPENDICE {TROISIÈMH ET DERNIER ARTICLE). ES lecteurs de la Gazette nous re-procheront-ils de revenir encoreune fois à notre pauvre ami Jac-quemart et de leur faire connaîtreun côté de sa nature tout à faitcharmant et complètement inédit?Les lettres que nous avons entreles mains nous font espérer quenon. Unegrâce juvénile, une tour-nure sans prétention mais toujoursoriginale, une veine heureuse dans les pensées, une exquise délicatesse desentiments, une élégance naturelle dans le style, comme on lavait auxviii siècle, donnent à la correspondance de Jacquemart un accent desplus rares. Il avait, sans y mettre lombre damour-propre et même sanssen douter, le don épistolaire, ce je ne sais quoi qui ne sacquiert pas etqui appartient en propre à notre pays. Les lettres de Jacquemart sont, aveccelles de Henri Regnault, parmi les plus agréables lettres dartistes de cetemps. Les lettres sont au caractère ce que sont les dessins à la peinturedes maîtres : elles nous font pénétrer dans


Size: 1810px × 1380px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookpublisherparissn, booksubjectart, bookyear18