Études cliniques sur l'hystéro-épilepsie, ou Grande hystérie . inutes. Elle a perdu connaissance. c. Quelques instants après, laccès débute par un tremblement général,puis quatre à cinq grandes secousses agitent tout le corps. Le tronc est sou-levé, les épaules se rapprochent en avant, la tête est tournée complètement agauche. La face, cyanosée, est le siège de contractions intenses, les paupièresbattent, les yeux, convulsés en haut et à gauche, cachent sous la paupière su-périeure leur pupille, qui ne parait pas dilatée. Lécume vient aux lè bras sont soulevés et animés de mouvements c


Études cliniques sur l'hystéro-épilepsie, ou Grande hystérie . inutes. Elle a perdu connaissance. c. Quelques instants après, laccès débute par un tremblement général,puis quatre à cinq grandes secousses agitent tout le corps. Le tronc est sou-levé, les épaules se rapprochent en avant, la tête est tournée complètement agauche. La face, cyanosée, est le siège de contractions intenses, les paupièresbattent, les yeux, convulsés en haut et à gauche, cachent sous la paupière su-périeure leur pupille, qui ne parait pas dilatée. Lécume vient aux lè bras sont soulevés et animés de mouvements cloniques, ainsi que lesmembres inférieurs. La respiration est suspendue; quelques hoquets; puis résolution incom-plète et véritable stertor. Durée générale, y compris le stertor, trois à quatre minutes. 300 VARIETES DE LA GRANDE ATTAQUE HYSTÉRR~)UE. En se réveillant elle appelle : « Bot! Bot! * » comme clans le délire qui suitses grandes Enfin les accès se reproduisent avec ce même caractère dintensité. Ils. FiG. 90. — Accès épileptoïde plus accusé. sont séparés par des moments de calme plus ou moins longs, pendant les-quels la contracture générale persiste. De quatre heures à six heures etdemie, la surveillante a compté douze accès. Nous voyons ici laccès épileptoïde complet évoluer sans modi-fier en aucune façon la conti^acture. — Lattitude des membrescontractures est toujours la même avant comme après laccès. Et,pendant la période de stertor, la résolution musculaire ne se pro-duit pas. — Cette persistance de la contracture, même pendant laphase de résolution, ne se rencontre guère dans létat de mal delépilepsie vraie. Dans lobservation qui suit et qui a tirait à une malade hystéro-épileptique du service de M. Delasiauve, nous retrouvons sous uneforme un peu différente la même série de phénomènes. 47 nov, 1878. — Il y a une heure et demie que , est contracturéeet quelle


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