. Les Français peints par eux-mêmes . nfondu avec un chirurgien; ou plutôtle chirurgien a acquis ces connaissances internes quirelèvent au r«ig de son confrère : il pratique la percus-sion. En .Angleterre, un médecin laisse mourir un de sesamis frappé dapoplexie à ses côtés, pour ne pas se dés-honorer en le saignant. Depuis que les croyances sont affaiblies, le médecin etle notaire semblent avoir hérité de la société. Ce que lonnavoue plus au prêtre, la souffrance oblige de le confierau médecin, ou lintérêt le fait dévoiler au notaire : lemédecin est le dépositaire forcé des mystères de lalcôv


. Les Français peints par eux-mêmes . nfondu avec un chirurgien; ou plutôtle chirurgien a acquis ces connaissances internes quirelèvent au r«ig de son confrère : il pratique la percus-sion. En .Angleterre, un médecin laisse mourir un de sesamis frappé dapoplexie à ses côtés, pour ne pas se dés-honorer en le saignant. Depuis que les croyances sont affaiblies, le médecin etle notaire semblent avoir hérité de la société. Ce que lonnavoue plus au prêtre, la souffrance oblige de le confierau médecin, ou lintérêt le fait dévoiler au notaire : lemédecin est le dépositaire forcé des mystères de lalcôve,du boudoir et des allections intimes ; confident obligé detoutes les faiblesses, il élève sa profession en sauvantlhonneur des familles; le secret de la confession est de-venu le secret de la médecine. Le médecin assiste à lanaissance ; pendant la vie est-on jamais sur de pouvoirsen passer? Aussi, après celui de se bien porter, il nestpas de plus grand bonheur au monde que davoir un bonmédecin. SO-c. L HORTICULTEUR ALPHONSE KARU


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