. Rapport de la mission d'études de la maladie du sommeil au Congo français 1906-1908. s mouches. Les fourrés épais du bord immédiat des cours deau serontéclaircis dune façon plus sévère que les zones forestières distantes de quelquescentaines de mètres de la rive. On procédera donc dune manière progressive et rai-sonnée. Une mention spéciale doit être faite pour le personnel des vapeurs fluviaux. Ilsdevront être examinés systématiquement avec le plus grand soin. Sur ces bateaux, leschances de contamination sont en effet au maximum, en raison du nombre des tsétsés. Ladministration sefforcera
. Rapport de la mission d'études de la maladie du sommeil au Congo français 1906-1908. s mouches. Les fourrés épais du bord immédiat des cours deau serontéclaircis dune façon plus sévère que les zones forestières distantes de quelquescentaines de mètres de la rive. On procédera donc dune manière progressive et rai-sonnée. Une mention spéciale doit être faite pour le personnel des vapeurs fluviaux. Ilsdevront être examinés systématiquement avec le plus grand soin. Sur ces bateaux, leschances de contamination sont en effet au maximum, en raison du nombre des tsétsés. Ladministration sefforcera de réduire au minimum les relations entre les régionsinfectées et les régions indeinmes ; comme la indiqué lun de nous ce résultatpourrait être atteint en divisant les tirailleurs, gardes régionaux et employés de toutessortes, en deux catégories, destinées à servir exclusivement lune en pays infecté, RÉRANDEL : Note sur la prophylaxie de la ujaladie du sommeil au Congo (HauteSangha etLogone). Bull. Soc. Palh. Exot.,i. I, n° 5, 1908. FllOlHYLAXlE 651. 652 LA MALADIE DU SOMMEIL AU CONGO FRANÇAIS lautre en régions indemnes. Des postes médicaux de surveillance devront, à cet elTet,détente urgence, être créés dans les zones limitrophes des régions indemnes, notam-ment à Fort-Crampel, à Fort-Archambault, à Carnot ; ils seront destinés à protégerles bassins du Chari, de la Haute-Sangha>de lOuhame et du Logonc, contre laccèsdes indigènes venus du Moyen-Congo et porteurs de virus. La maladie du sommeil suit, au Congo, depuis quelques années, une marche deplus en plus envahissante et parallèle aux progrès de la pénétration et de la colonisa-tion. Autrefois elle était moins répandue parce que la population était morcelée enpetites tribus, entre lesquelles régnait une hostilité permanente, si bien quun indi-gène ne pouvait sécarter de son village à plus dun jour ou deux sans lescla-vage ou la mort. Létat socia
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