Les Bellini : étude critique . x-*-semblent exclusivement absorbes par le génie de leurbeau-frère et ils lui empruntent précisément ces habitudesdécole dont Jacopo lavait, en partie, dégagé. Ce nestque plus tard, la crise squarcionesque passée, que Gentile etGiovanni reprennent goût à la tradition de famille et semontrent les dignes héritiers du gi-nie paternel. Cet échansre dinfluence et de contre-influence eut tout (1) Jai iiiiliijuc déjà queliiues analogkS ilo ilétail pmpro à décc4ernettement linlluence que le fondateur de réeole vénilientie exeiva sut lejeune Padouan. Quil me suffise de si
Les Bellini : étude critique . x-*-semblent exclusivement absorbes par le génie de leurbeau-frère et ils lui empruntent précisément ces habitudesdécole dont Jacopo lavait, en partie, dégagé. Ce nestque plus tard, la crise squarcionesque passée, que Gentile etGiovanni reprennent goût à la tradition de famille et semontrent les dignes héritiers du gi-nie paternel. Cet échansre dinfluence et de contre-influence eut tout (1) Jai iiiiliijuc déjà queliiues analogkS ilo ilétail pmpro à décc4ernettement linlluence que le fondateur de réeole vénilientie exeiva sut lejeune Padouan. Quil me suffise de , en passant, les fresques deslùemitani relatives à saint Christoplte (à coiaparir avec les dessins deJacopo traitant le même sujet), le Christ an .hndin des Olives de laNational Gallery, (|ui, comme sa réplique signée par Giovanni, fut inspirépar une esquisse du livre de Londres, et le triptyque des office^, dans lequelle sujet principal saffilie auv Adorations des Mcifjes du recueil — 3:) - 5 LKS HELLINl. o9 le loisir de sCHcdiicr au couis du st-jour (juc Jacopo liLavec ses deux fds. à Padoue avant, 14(50. Da[)ivs un témoi-gnage du wi sirclc, ils y peignircnl un lahleau daiilcldans une cliapellc du Sanlo. Ouelques années i)lus et Sriuarcione se rencontrèrent de nouveau àVenise, où ils ccdlaboréienl à la décoration de la Scno/a diSan Marco (146(j). Cest lépoque la plus active de la vie du maître \éni-lien. Les deux grandes corporations se disputent sesservices. Pour la So/o/a di San (iioiynini Eranr/ellsta, ilpeint, sans doute m collaboration avec ses (ils. une Pie/àet dix-huit tolleri. tableaux sur toile, relatifs à la \ie de laVierge, depuis la Natavité de Marie jusquà la ScAiola di San Marco., il brosse cinq toiles, dontune Crucifixion et une Vue de Jérusalem. Du premier cvcle. il n(^ reste que le Mariaçic de laVierf/e ei V Adora/ion <^ J/r/^r^9 (actuel lemenl en Améri-que),
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