Traité des maladies des yeux, & des moyens & opérations propres à leur guérison . la grandeur desimages, nous devons voir les objetsplus ou moins grands > fuivant latempérature de lair, ou fuivancque notre famé donnera plus oumoins de reffbrts à nos fibres, plusou moins de volume à nos humeurs ;& quainfi dans un temps chaud,mou , humide , couvert \ dans unefanté foible, languifTante, dans decertaines phthores, lœil étant alorsplus relâché , plus dilaté , nousvoyons les objets plus grands; &que dans un r^rnps froid j fec, fè-rein, & dans une bonne difpofitiondes organes, nous voyons les obje
Traité des maladies des yeux, & des moyens & opérations propres à leur guérison . la grandeur desimages, nous devons voir les objetsplus ou moins grands > fuivant latempérature de lair, ou fuivancque notre famé donnera plus oumoins de reffbrts à nos fibres, plusou moins de volume à nos humeurs ;& quainfi dans un temps chaud,mou , humide , couvert \ dans unefanté foible, languifTante, dans decertaines phthores, lœil étant alorsplus relâché , plus dilaté , nousvoyons les objets plus grands; &que dans un r^rnps froid j fec, fè-rein, & dans une bonne difpofitiondes organes, nous voyons les objetsplus petits, parce que toutes ces cho-fes donnent à nos fibres & à nosyeux plus de reflort, plus de con-traction , & aux humeurs moins devolume. Doù Ton peut conclure, quun ob-F vj I$i De la vijïon. r»7„ w îet tr^s éclairé paroîtra plus petit «& qu un objet éclaire faiblement pa-roîtra plus grand. La raifon en eftévidente, la lumière vive met en con-traction tout le globe de Pceil, lafoible le laiffe relâché & dilaté.. Ml MALADIES DES PAUPIERES. AVJNT-PROPOS. NOus diviferons les ma-ladies qui attaquent lesy eux, en celles qui arrivent auxparties qui les environnent ,Oc en celles qui furviennentau globe de lœil. Nous com-prendrons , fous celles qui ar-rivent aux parties environnan-tes , non-feulement celles despaupières , mais encore cellesqui arrivent aux angles desyeux ; maladies qui ne deman-dent pas moins dattention yque celles de loeil même>&iouvent ne fe guériffent quetrès-difficilement, malgré tou- 134 les attentions que lon peuty apporter. Les paupières font fujettesà prefque toutes les tumeursqui arrivent dans toute Phabi-tude du corps : elles font fu-jettes à léréfipelle , au phleg-mon , à lœdème, au fquirrhe,au cancer, aux verrues ou por-reaux, à Porgeoletôc gravelledes paupières, à des excroif-fances charnues, qui arrivententre les paupières & le globede lœil, à lanthrax ou char-bon , à cel
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