. Traité de chirurgie clinique et opératoire . incomplète ou complète. II. Fractures du coccyx. — Ces fractures exceptionnelles sereconnaissent à la douleur fixe, irradiée autour de lanus et à la mo-bilité anormale de la pointe détachée. Elles laissent parfois à leursuite des douleurs très vives, exagérées par les mouvements, par ladéfécation et nécessitant parfois la résection du coccyx. III. Fractures de lischion. — Leurs signes sont obscurs, car latuméfaction et les ecchymoses sont toujours considérables. Le lou-cher rectal permet parfois de poser le diagnostic. Limpossibililéde se lever ou
. Traité de chirurgie clinique et opératoire . incomplète ou complète. II. Fractures du coccyx. — Ces fractures exceptionnelles sereconnaissent à la douleur fixe, irradiée autour de lanus et à la mo-bilité anormale de la pointe détachée. Elles laissent parfois à leursuite des douleurs très vives, exagérées par les mouvements, par ladéfécation et nécessitant parfois la résection du coccyx. III. Fractures de lischion. — Leurs signes sont obscurs, car latuméfaction et les ecchymoses sont toujours considérables. Le lou-cher rectal permet parfois de poser le diagnostic. Limpossibililéde se lever ou de rester assis (Devalz) et même limpotence complètedu membre (A. Nélafon) seraient des signes pathognomoniques. Lacrépitation est parfois obtenue, en portant alternativement la cuissedans la flexion et dans lextension. On a cité un cas de pseudarthrosesans troubles fonctionnels. IV. Fractures de lilion. — Les signes physiques sont ceux detoutes les fractures. La crépitation est ordinairement facile i\ sentir,. Fig. 33. — Fracture horizontale de la ca-vité cotyloïde et de la branche ischio-pubienne par choc sur lischion. Pièceexpérimentale (YValther). 332 H. RIEFFEL. — FRACTURES. surtout si, comme le recommandait déjà Duverney, on a soin deplacer le malade sur le côté sain, de lui faire pencher la poitrine etle ventre en avant, enfin de fléchir la jambe et la cuisse. Lépine iliaque antéro-supérieure est souvent abaissée. Les troubles fonctionnels sont à peu près nuls dans les écornuresde la crête. Dans les fractures plus étendues, on a noté une impo-tence plus ou moins prononcée. Stromeyer insistait sur la rétentiondurine. Dupuytren voulait à tort que la constipation par compressionde lS iliaque fût un phénomène constant des ruptures de laile iliaquegauche. V. Fractures du cotyle. — Abstraction faite des fractures dusourcil cotyloïdien (Voy. tome III, article Luxations de la hanche), lesautres lésions de lacéta
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