. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 1902 DE LA BOUKHAÃUE ET ÃU TURKESTAN 449 spéciale dans le rapport que je prépare pour les Annales des Mines. Je me contenterai, pour résumer ce qui précède, de dire que c'est grâce aux phénomènes d'enrichissement sur place, par suite des érosions dont les conglomérats ont été le théâtre, que les thalwegs successifs, dans lesquels l'or s'est concentré et se concentre encore de nos jours, ont pu arriver à contenir des alluvions industrielle- ment exploitables, surtout si on leur applique des procédés modernes d'exploitat
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 1902 DE LA BOUKHAÃUE ET ÃU TURKESTAN 449 spéciale dans le rapport que je prépare pour les Annales des Mines. Je me contenterai, pour résumer ce qui précède, de dire que c'est grâce aux phénomènes d'enrichissement sur place, par suite des érosions dont les conglomérats ont été le théâtre, que les thalwegs successifs, dans lesquels l'or s'est concentré et se concentre encore de nos jours, ont pu arriver à contenir des alluvions industrielle- ment exploitables, surtout si on leur applique des procédés modernes d'exploitation et de lavage. L'ensemble de la formation présente la coupe ci-contre, dirigée est-ouest, passant par Khazret-i-shah (fîg. i). La même succession de terrains se présente dans la vallée de Tabi-Dara, par laquelle a passé l'expédition après avoir franchi le col de Talbar. J'en donne ici une coupe (fig. 2). Ãb/c/e fa/âjr. Fig. 2. â Coupe par le défilé de Tabi-Dara. â Echelle : 1 Même légende ; au, Alluvions aurifères. De Tabi-Dara l'itinéraire comportait l'ascension de la chaîne de Pierre-le-Grand, pour redescendre à Garnie, chef-lieu du Karathé- gine, résidence d'un Beg important. On change aussi de terrain, on passe au Crétacé et de ce dernier aux terrains cristallins, à l'arrivée à Garme. C'est donc un itinéraire important à tous les points de vue. Nous l'avons effectué du 18 au 21 juillet 1902 n-'o. (nouveau style). Après avoir passé le pont de Tabi- Dara, on suit constamment la rive droite du Kingaou. On se trouve dans les grès et conglomérats fins de la base de l'Eocène. Pas d'or. Au fur et à mesure qu'on avance, les conglomérats et poudingues disparais- sent et font place à des alternances de grès et de marnes rougeà tres. En outre, nent de plus en plus nombreux, certains. Please note that these images are extracted fr
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