Traité de gynécologie clinique et opératoire . s présentent une épaisseurde leurs parois et jouissent dunerétractilité qui, jointe à la contrac-tilité du pédicule lui-même, assu-rent rapidement lhémostase spon-tanée lorsquon vient à les sec-tionner. Les espaces qui séparent les pe-lotons ou les nappes de fibres sontconsidérés par Klebs comme desespaces lymphatiques. Des nerfs ont été suivis dans ces tumeurs par Astruc et Dupuytren :Bidder les y a de nouveau démontrés et Hertz3 a même décrit leurmode de terminaison dans les noyaux des fibres lisses. Les corps fibreux, examinés au microscope, pr


Traité de gynécologie clinique et opératoire . s présentent une épaisseurde leurs parois et jouissent dunerétractilité qui, jointe à la contrac-tilité du pédicule lui-même, assu-rent rapidement lhémostase spon-tanée lorsquon vient à les sec-tionner. Les espaces qui séparent les pe-lotons ou les nappes de fibres sontconsidérés par Klebs comme desespaces lymphatiques. Des nerfs ont été suivis dans ces tumeurs par Astruc et Dupuytren :Bidder les y a de nouveau démontrés et Hertz3 a même décrit leurmode de terminaison dans les noyaux des fibres lisses. Les corps fibreux, examinés au microscope, présentent des fibresmusculaires lisses et des fibres conjonctives en proportion ès Ch. Robin4, les fibres musculaires ne figurent jamais pour plusde moitié et ny sont parfois que dans la proportion dun dixiè que lune ou lautre espèce déléments prédomine ou séqui-libre, on a divisé ces tumeurs en fibromes, en myomes ou en fibro-myomes. Cette dernière dénomination seule est vraiment exacte,. Myomes télan-giectasiques. Fig. 143. — Corps fibreux de lutérus. Coupemontrant la disposition des fibres à lœil nu(Gusserow). 1 Viechow. Traite des tumeurs, t. III. 2 TuRNEit. [Edinbùrgh médical Journal, 1861, p. 706.) 3 Hertz. (Virchoivs Arckiv, vol. XLVI, p. 235.) 4 Ch. Robin. Dict. de Nysten, 14° édit., Paris, 1878. 238 LIVRE IV. car presque toujours les éléments y sont mélangés. Gusserow1 pro-pose de distinguer les fibromes durs, où prédominent les fibresconnectives, des fibromes mous, qui sont surtout musculaires; cesderniers sont moins nettement encapsulés et plus vasculaires. Généralement, sur une coupe, on voit les faisceaux musculaires etfibreux sectionnés tantôt transversalement, tantôt obliquement, oumême en long. Les premiers se distinguent facilement par laspectfusiforme des éléments et par leurs noyaux caractéristiques, dont lacoupe transversale figure une mosaïque. Il faut se garder de con-fond


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