Vint sermons de Iean Daillé : prononcés à Charenton sur certains jours et certains temps de l'année. . iiaies? hâtons-le par nôtre tepenranee, par un ferieuxamandement de vie, par un humble ôcconfiant feruice de ce Prince celefte*que lEternel nous a donné pour Sei-gneur , &: quil a fait feoir à fadroitbâpres lœuvre de noftrc rédemption,jufques à ce quil ait mis fes ennemispour le marchepied de (es pieds. Ahfi $£ î| 0 448 SERMON PREMIER DE LA Pentccoftc. è Prononce le î 1633. jour deAAt\ Pencecolte après midi. J Galat. ^ Il vous ejl exfedient que ie m enaille.


Vint sermons de Iean Daillé : prononcés à Charenton sur certains jours et certains temps de l'année. . iiaies? hâtons-le par nôtre tepenranee, par un ferieuxamandement de vie, par un humble ôcconfiant feruice de ce Prince celefte*que lEternel nous a donné pour Sei-gneur , &: quil a fait feoir à fadroitbâpres lœuvre de noftrc rédemption,jufques à ce quil ait mis fes ennemispour le marchepied de (es pieds. Ahfi $£ î| 0 448 SERMON PREMIER DE LA Pentccoftc. è Prononce le î 1633. jour deAAt\ Pencecolte après midi. J Galat. ^ Il vous ejl exfedient que ie m enaille. Car fite ne m en vay le Confola-teur ne viendra fomt\& [lie m en vayyie vousVenuoyerai. 8. Et quand cettui la fera venuyil le monde de péchéyde iujltce, & deïugement. 9. Vefecbé, four ce quils ne croyent pointen moy 10. De tuftice, four ce que ie m en vay kmon P< ri\& vous ne me verreZ plus» 11. De îHgermnt, four ce que le Prince+dece monde eft des)a iugè. tf e r s Frères, Ayant beu cematin à la fable du SeigneurJe ce meime Efpric, donc les Saines. de la Pentecoste 449Saines Apôcres furent «utresfois mira-culeufement battizes à un pareil iour;que faurions nous faire de plusxonue-nable que de confideter attentiie-menc de quelle fource nous eft ve-nue cette liqueur diuine , & pat quellevertu les cieux ont cte ouuerts , afinque de ce fon&uaire éternel elle cou-Jaft en !a terre , & quels font enfin leseffjrs quelle y a produits ? Ccft preci-fément ce que Iefus Chnft nous ap-prend dans les paroles que nous auonsleuës, pour eftrc, sil lui plaift, la matiè-re de cet exercice. Car voyant feschers difciples infiniment affligés doce quil leur auoit dit quil les quicte-roit bien toft pour sen retourner auPete j afin daddoucir leur ennuy il leurreprefente que quelque faucheux queleur fuft fon dépare > il leur feroit neanr-moins utile & auanrageux. Et pourfonder une propofition fi étrange enapparence , il ajoAte que Ton déparefera def


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