. Les Oeuvres morales et meslees . ille de lheur&dc la proipericé, fi eftccchofe dont lhommepar nature pcult bieneilre capable, & dequoy ilpeult bien venir à bout. COMMENT ILFAVT QJ^E JLES lEVNES GENS LISENT LES Poètes, & facent leur profitdes poéfîes. s Cetraiélé n^efiproprement ytile qua ceux qui lifent lesanciens Voétes Grecs ou Lapins, pourfegarder denprendre imprefion dopinions dangereu/ès pour lareligion ou pour les meurs• ? que le Poète Philoxenusdiibit 5 qu entre les chairs cel-les eftoient les plus iauou-reuiès, qui eftoient les moinschairs : & entre les poiiÎbns,ceux qui eftoient les
. Les Oeuvres morales et meslees . ille de lheur&dc la proipericé, fi eftccchofe dont lhommepar nature pcult bieneilre capable, & dequoy ilpeult bien venir à bout. COMMENT ILFAVT QJ^E JLES lEVNES GENS LISENT LES Poètes, & facent leur profitdes poéfîes. s Cetraiélé n^efiproprement ytile qua ceux qui lifent lesanciens Voétes Grecs ou Lapins, pourfegarder denprendre imprefion dopinions dangereu/ès pour lareligion ou pour les meurs• ? que le Poète Philoxenusdiibit 5 qu entre les chairs cel-les eftoient les plus iauou-reuiès, qui eftoient les moinschairs : & entre les poiiÎbns,ceux qui eftoient les moins poillbns: fil eft vray ou non. Seigneur Marcus Sedatus, laifibns le décider &? iuger à ceux qui ont, coiTime diibit Caton, le pa-lais plus aigu & plus fenfitif que le cœ queles bien fort ieunes peribnnes prennent plus deplaifîr, quils obeïflent plus volontiers, & quils ièkiiTènt plus facilement mener aux difcoursde la? Philofophie, qui tiennent moins du Phiioibphe,. ?? ?£ ? ? ? ? t F ? V ? & qui femWenc plus roil eftre axts en iouant quà ^bon eiciant, c eft choie route euidcnte & noroireicar nous voyons, quen liiantnon feulemenr \t%fables dyCibpe , & les fîdions des poètes, maisauffileliure de Heraclides intitulé AbarJS5& IçLycon dArifton^Iaoù font les opinions que lesPhilorophes tiennent touchât lame, meflees par-iriy acs contes faids à plaiiîr > ils ibnt par manièrede dire rauis daiie & de ioye• Pourtant fiuit il bienauoir lœil à ce quils fpient non ièulement hon-neftes es voluptez du boire & du manger, rjiaisencore plus lesaccouftumer à vièrfobrement dulplaiiir & de la délégation en ce quils liront oucfcouterot, comme dvne iauliè aLppetiiÎànte, pouren tirer & £iire mieux iauourer ce quil y aura delalutaire & de profit: car les portes cloiès dvneville ne la garderont pas deftre priie, iî elle reçoitfcs ennemis par vne ieule c]ui foit demouree ou- -|uerte : ny la continen
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