Revue de l'art chrétien . au temps d Augusteet de Tibère, cest-à-dire voluptueux etdur ; il abusait de lui-même; légoïsme brutalou calculateur avait repris lascendent , lacruauté et la sensualité sétalaient. La so-ciété devenait un coupe-gorge et un mau-vais lieu. Quand on sest donné ce spec-tacle, et de près, on peut évaluer lapportdu christianisme dans nos sociétés mo-dernes, ce quil y introduisit de pudeur, dedouceur et dhumanité, ce quil y maintient dhonneur et de bonne foi, de justice ; et le vieil Évangile, quelle que soit sonenveloppe présente, est encore aujourdhuile meilleur auxiliair
Revue de l'art chrétien . au temps d Augusteet de Tibère, cest-à-dire voluptueux etdur ; il abusait de lui-même; légoïsme brutalou calculateur avait repris lascendent , lacruauté et la sensualité sétalaient. La so-ciété devenait un coupe-gorge et un mau-vais lieu. Quand on sest donné ce spec-tacle, et de près, on peut évaluer lapportdu christianisme dans nos sociétés mo-dernes, ce quil y introduisit de pudeur, dedouceur et dhumanité, ce quil y maintient dhonneur et de bonne foi, de justice ; et le vieil Évangile, quelle que soit sonenveloppe présente, est encore aujourdhuile meilleur auxiliaire de linstinct que, selon Taine, le vieil Evangile estencore au point de vue de la conservationsociale de la société, Bethune voulait que lemôme Evangile le lut dans lart » (). Ostensoir du Trésor de de Beuroii. tuosité. 11 était artiste dans toutes les fibres I. Taine, DÉglise et te temps présent. Revue des DeuxMomies, 15 mai 1891. Ketjuc tic lHrt ctréricn. — 1907. PL. PEINTURE A lhuile, PAR LE BARON BÉTHONE. 5©altre ^tan Btt\)\im. 177 Linvasion de lesprit de la Renaissancedans lart moderne sest perpétuée par len-seignement académique.à lencontre duquelBethune fonda, avec le concours du F. Ma-rèécole de Saint- âme chrétienneétait choquée dune méthode, qui sembleavoir pour objet de nétudier lhomme quecomme lanimal le plus beau de la création. Bethune, qui était architecte, voyait dansla peinture et la statuaire des arts décora-tifs en même temps que des arts dexpres-sion, mais dexpression selon son noble etpur idéal. Il associait, dans un conceptintégral, tous les arts tributaires de larchi-tecture, et sa connaissance intime de leurstechniques diverses lui permettait de lesfaire concourir en une parfaite harmonie,quaucun artiste moderne na su réaliser sipleinement. Écoutons-le, communiquant àun de ses élèves son idéal artistique : « Vous avez dû être surpris de trouveren moi une convi
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