. Histoire naturelle des oiseaux : suivant a classification de Isidore Geoffroy-Saint-Hilaire ; avec l'indication de leurs moeurs et de leurs rapports avec les arts, le commerce et l'agriculture . et les parties inférieures sont dunbeau jaune, plus foncé sur le devant du cou et sur la poitrine; le bec est noir, avec le nnlieugrisâtre; les pieds sont noirs. — Va-[ Oiseau habite les montagnes, et se tient sui les bords disrivières qui y prennent leur source. Au-dessus du lit écumeux de ces eaux, i|ui descendent engrondant parmi les blocs de granit vers la plaine où leur cours sera .silencieux et
. Histoire naturelle des oiseaux : suivant a classification de Isidore Geoffroy-Saint-Hilaire ; avec l'indication de leurs moeurs et de leurs rapports avec les arts, le commerce et l'agriculture . et les parties inférieures sont dunbeau jaune, plus foncé sur le devant du cou et sur la poitrine; le bec est noir, avec le nnlieugrisâtre; les pieds sont noirs. — Va-[ Oiseau habite les montagnes, et se tient sui les bords disrivières qui y prennent leur source. Au-dessus du lit écumeux de ces eaux, i|ui descendent engrondant parmi les blocs de granit vers la plaine où leur cours sera .silencieux et paisible, desbambous taqtwrussus inclinent leurs panaches ondoyants réunis par des guirlandes de lianes :cest là que lon voit les Pardalotes voltigeu, toujours par couple, de branche en branche, boirela rosée contenue dans les feuilles du Tidlansin, et se repaître de fruits succulents et ces joyeux festins sont bien souvent interrompus par un événement tragiiiue : dans lesfissures du cbamrie desséché dun bambou se tient en embuscade une monstrueuse Vraignio :cest la \l\gale-(;ralii, aux longniS pattes, an\ inaudlliules \ ÏLidm-enses, a la nioi-sure em|mi-. uii Dipl,i,l,mu ipin-imrrii. de tiès-petits Oiseaux lilini puHCtata, denoires, pointillées des du Sud. colons 212 PASSKHKALX DyKOUACTVLES UEAITIHOSTKES. soiimc. Tandis que les Panlalntes, sans délianue, poursuivent gaiement les Insectes parmi lesfeuilles, la Mygale, tapie à lentrée de son trou, arrête au passage lun des imprudents con-vives , lui enfonce dans la gorge ses crochets venimeux, et suce avidement son sang, en pré-sence de sa compagne, saisie de terreur. Ainsi le Vertébré, qui avait immolé à sa faim descentaines dInsectes, devient à son tour la proie dun Articulé plus puissant que lui : la Provi-dence, dans sa mystérieuse sagesse, a permis cette sanglante com|jensatinn.
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