. Gazette des beaux-arts . celui de la musique : le Souvenir de Bayreuth et laScène finale de la « Walkure ». Les dessins au crayon et les fusains ne manquent jamais de présen-ter un certain intérêt au Salon. Dabord il y a notre éminent collabora-teur, M. Gaillard, qui ne manque guère dexposer quelquune de cescurieuses études de tête, creusées dans le vif du modèle à la façon dumaître de Bàle. M, Gaillard affectionne les simples et les humbles; il nedédaigne pas une figure vulgaire, pourvu que la construction de la têtene soit ni plate ni bête. Il se passionne pour cette sorte de lutte avec le
. Gazette des beaux-arts . celui de la musique : le Souvenir de Bayreuth et laScène finale de la « Walkure ». Les dessins au crayon et les fusains ne manquent jamais de présen-ter un certain intérêt au Salon. Dabord il y a notre éminent collabora-teur, M. Gaillard, qui ne manque guère dexposer quelquune de cescurieuses études de tête, creusées dans le vif du modèle à la façon dumaître de Bàle. M, Gaillard affectionne les simples et les humbles; il nedédaigne pas une figure vulgaire, pourvu que la construction de la têtene soit ni plate ni bête. Il se passionne pour cette sorte de lutte avec levisage humain qui force le caractère ou la beauté que chacun porte ensoi à jaillir à la surface. Nous nappiendrons rien à nos lecteurs en répé-tant que M. Gaillard est une des rares individualités de ce temps. Leportrait de femme âgée, qui est lesquisse dune peinture quil a exposéenaguère, a la force incisive de ses gravures Du reste, la figure humaine, aux dessins comme à la peinture, nest. LA FAMILLE VAN DER STOOP. (Fac-similé dun dessin à la plume de M. Pille.) 164 GAZETTE DES BEAUX-ARTS. point trop mal partagée cette année. M. Lhermitte expose un portraitdhomme, le portrait de son père, dallure puissante et sérieuse, au fusain,et grassement exécuté. Lexpression et laccent de cette tête dhomme, unpeu rude, ont été poursuivis par lartiste avec la plus extrême sincérité.Très-sincères aussi, très-intéressantes daspect, très-personnelles de fac-ture sont les études de pêcheurs faites à Yillerville par M. Ulysse Gazette des Beaux-Arts a déjà remarqué les efforts de ce jeune dessins, — nous reproduisons ici lun deux, — ont vivement éveillénotre attention ; les artistes les ont regardés avec curiosité ; ils nousrévèlent un dessinateur-portraitiste original. Dans le même ordre et nonmoins intéressantes sont les études au fusain, au crayon ou à la plume,dun très-jeune artiste, M. Paul Renouar
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