Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . tniss der Thennalquellen in den Kaukasisclien Làndern. GEOLOGIE DU CAUCASE. 69 celles qui habitent actuellement la mer Noire et lon attribue la présence dé-cès animaux à une ancienne communication avec la mer, cà moins quil nefaille y voir leffet dun semis dœufs apportés par des oiseaux, aux plumesde leurs pattes ou de leur queue. Le petit lac Abraou, près de Novo-Rossiisk, contient aussi une faune demi-marine qui sest adaptée peu àpeu à leau douce. Peut-être les oscillations du sol qui ont soulevé ceslacs ont elles eu lieu pendant la
Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . tniss der Thennalquellen in den Kaukasisclien Làndern. GEOLOGIE DU CAUCASE. 69 celles qui habitent actuellement la mer Noire et lon attribue la présence dé-cès animaux à une ancienne communication avec la mer, cà moins quil nefaille y voir leffet dun semis dœufs apportés par des oiseaux, aux plumesde leurs pattes ou de leur queue. Le petit lac Abraou, près de Novo-Rossiisk, contient aussi une faune demi-marine qui sest adaptée peu àpeu à leau douce. Peut-être les oscillations du sol qui ont soulevé ceslacs ont elles eu lieu pendant la période quaternaire, mais des mouve-ments récents se sont certainement produits. Les débris de constructionsque lon voit dans les alluvions près de Soukhoum-kaleh, au-dessus et au-dessous du niveau de la mer, prouvent que, depuis lépoque historique, lesol sest dabord abaissé sous le flot marin, puis quil émergea et quilsaffaisse de nouveau1. Les ruines dun fort sont aujourdhui couvertes N° 16. — PllOFIL DU CAUCASE VU DE daprès Freshfield de 5 à 6 mètres deau, et lon retrouve même un grand mur à la profon-deur de 10 mètres. La mer rejette constamment après les tempêtes desmonnaies, des anneaux et dautres objets antiques. Les riverains, qui ontlhabitude dexplorer la grève après chaque bourrasque, ont même décou-vert dans le sable une couronne dor. Il y a donc eu en cet endroit, soitun affaissement graduel, soit un effondrement local2. Dans le port deBakou, on constate des effets analogues : les restes dun édifice se voientencore près du littoral. Les collines avancées du Caucase ne sélèvent pas à une hauteur suffi-sante pour cacher la vue de la grande crête aux habitants de la plaine. Dessteppes de Stavropol, à plus de 200 kilomètres de distance, on voit lEl-brous se dresser isolément comme une tente blanche érigée à des lieues et des lieues, les voyageurs qui font route vers le sudle voient i
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