. Cours de physiologie d'après l'enseignement du professeur Küss. Physiology. 560 ORGANES DES SENS â ÅIL Les impressions produites sur la rétine présentent certaines parti- cularités intéressantes à étudier : ainsi ces impressions persistent un certain temps après que l'objet lumineux a cessé d'agir, et si des impres- sions lumineuses très courtes se succèdent rapidement, elles finissent par se confondre en une impression continue. Tout le monde sait qu'un charbon ardent agité vivement devant les yeux produit l'effet d'un ruban ou d'un cercle de feu, parce que l'impression qu'il a


. Cours de physiologie d'après l'enseignement du professeur Küss. Physiology. 560 ORGANES DES SENS â ÅIL Les impressions produites sur la rétine présentent certaines parti- cularités intéressantes à étudier : ainsi ces impressions persistent un certain temps après que l'objet lumineux a cessé d'agir, et si des impres- sions lumineuses très courtes se succèdent rapidement, elles finissent par se confondre en une impression continue. Tout le monde sait qu'un charbon ardent agité vivement devant les yeux produit l'effet d'un ruban ou d'un cercle de feu, parce que l'impression qu'il a produite en passant devant un point de la rétine, persiste encore lorsqu'il y revient après une révolution, et qu'ainsi toutes ces impressions successives se continuent les unes avec les autres de manière à nous représenter tout entier, et sous des traits de feu, le chemin parcouru par le point lumineux. D'autre part, un objet très lumineux, placé sur un fond noir, nous paraît toujours plus grand qu'il n'est en réalité; au contraire, un objet noir ou peu éclairé, placé sur un fond très lumineux, nous paraît plus petit qu'il n'est. On admet pour expliquer ce fait que les parties très lumineuses ébranlent non seulement les points de la rétine où elles viennent se peindre, mais encore les points les plus voisins, de façon à empiéter sur les images des parties moins éclairées : aussi a-t-on désigné ce jjhénomène sous le nom ù'irradiation. C'est ainsi qu'un triangle blanc, placé sur un fond noir, nous paraît plus grand qu'il n'est, et de plus ne se présente pas avec des bords rectilignes, mais comme limité par des lignes courbes, avec des bords convexes, en un mot ; un triangle noir, sur un fond blanc, nous paraîtra, au contraire plus petit et avec des b^rds plus con-nves. Dans la figure 155, le carré. Please note that these images are extracted from sca


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