Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . sé-taient pas trouvés en état de lo dé, ils se dirigèrent par Ancenis surNantûs, donnant rcndoz-vous à Gharette,qui arrivait par la rive gauche de la Loireavec une douzaine de mille hommes. Nantes nétait pas défendue par plus dedix mille soldats ot gardes nationaux dudehors; parmi ces derniers, quatre compa-gnies de canonniers parisiens; cétait toutce quon avait envoyé do Paris, en réponseaux ai)pels désespérés des Nantais. Dumoins, ces canonniers, aussi adroits quin-trépides, compenseront leur pet


Histoire de France populaire depuis les temps les plus reculés jusqu'à nos jours . sé-taient pas trouvés en état de lo dé, ils se dirigèrent par Ancenis surNantûs, donnant rcndoz-vous à Gharette,qui arrivait par la rive gauche de la Loireavec une douzaine de mille hommes. Nantes nétait pas défendue par plus dedix mille soldats ot gardes nationaux dudehors; parmi ces derniers, quatre compa-gnies de canonniers parisiens; cétait toutce quon avait envoyé do Paris, en réponseaux ai)pels désespérés des Nantais. Dumoins, ces canonniers, aussi adroits quin-trépides, compenseront leur petit nombrepar léclat do leurs services. Lo faible ministre de la guerre, Bou-chotte, envahi, comme son prédécesseurPache, i)ar un(î nuée davides et incapablesintrigants, navait rien su faire pour Nantes. Les Vendéens ne doutaient pas du suc-cès. Les amis quils avaient dans la villeleur donnaient avis (h; tout ce qui se pas-sait à TintéTieur, et ils comptaient sur lesdivisions des ré[)ul)licains. Les Girondins avaient la majorité à Nan- POPULAIRE. 109. Mort de Calhelineau. tes, et, à la nouvelle du 2 juin, ladminis-tration départementale de la Loire-Infé-rieure avait dabord adhéré à la coalitiondes départements bretons et normands. Devant linvasion vendéenne, elle se ré-tracta, et comprit quil fallait lunion à toutprix. Le club montagnard proposa au clubgirondin et r ix corps administratifs dallertous fraterniser dans la cathédrale. Ils firentensuite tous ensemble un repas civicjue,puis allèrent travailler aux fortilications(15 juin). La ville navait dautre défense que sonvieux chAtoau et ses trois rivières. On lit àla liAte ({uolqnos fossés et quebjuos levéesde terre. Le général Ganclaux et deux représen-tants en mission à Nantes n(^ croyaient pasdabord la résistance possible ; mais le maire girondin Baco, un vaillant et ardentvieillard, et les chefs populaires, girondinsou montagnards, voulurent la défense àoutrance. On sapp


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