Magasin universel : publié sous la direction de savants, de littérateurs et d'artistes . état delatmosphère. Ils renflent aussi leur goitre, dressent leurscrêtes, sagitent avec grâce et sont des plus agiles. Toussont propres aux contrées chaudes des tropiques, et viventdinsectes, de larves, ou même de petits oiseaux quilspoursuivent et saisissent fort adroitement dans les bran-chages sur lesquels ils habitent le plus communéés par* le besoin ils descendent cependant à terrepour y manger quelques racines. Leur langue est charnue,fourchée au sommet, et ils la tirent et lagitent à la ma


Magasin universel : publié sous la direction de savants, de littérateurs et d'artistes . état delatmosphère. Ils renflent aussi leur goitre, dressent leurscrêtes, sagitent avec grâce et sont des plus agiles. Toussont propres aux contrées chaudes des tropiques, et viventdinsectes, de larves, ou même de petits oiseaux quilspoursuivent et saisissent fort adroitement dans les bran-chages sur lesquels ils habitent le plus communéés par* le besoin ils descendent cependant à terrepour y manger quelques racines. Leur langue est charnue,fourchée au sommet, et ils la tirent et lagitent à la manièredes lézards. La plupart acquièrent une assez grande taille,et leur chair, qui passe pour fort délicate, est très recher-chée sur les bonnes tables de lAmérique inlertropicale. Liguane ordinaire se trouve en grande quantité à laGuyane, et jusque dans les principales Antilles, où la dé-licatesse de sa chair le fait tellement rechercher des chas-seurs, que lespèce en paraît diminuer sensiblement. Ilest fort difficile à tuer, ayant la vie fort dure; le plomb. ( LIguane. ,même du fusil glisse souvent sur sa peau flexible, dure etcouverte décaillés serrées ; cest au lacet qnon lattrape ,on lui attache alors la gueule et les pattes pour quil nepuisse ni mordre, ni égratigner, et ainsi captif, on leporte au marché; il faut pour le faire mourir, lui enfoncerune épine ou quelque instrument piquant dans les a attribué à lusage des mets quon en obtient lori-gine de certaines maladies au Nouveau-Monde; il fautrenvoyer un tel conte avec celui des poissons appeléstoxicophores. Les couleurs de cet animal varient du gris aubleu, mais la plupart des individus sont brillamment dia-prés de vert, de bleu, de jaune et de brun. Leur taille ordi-naire est de trois pieds : on en trouve de cinq; la queue entrepour moitié au moins dans la longueur. Ils agitent souvent leur langue, avons nous dit, en tous sens, quoiquelle nesoit pas extensible, surtou


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