. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 542 AD. &UEBHARD. Fig. 14. â Dolomite des Luchous. ceinture complète, quoique réduite, de calcaire blanc portlandien, de calcaire à silex virgulien et d'un peu de Séquanien, au milieu de la languette de dolomie oxfordienne dont l'extrémité relevée en bord de cuiller marque visiblement la remontée du synclinal sur le plateau du Bois d'Amon. Mais quelques nuages, menaçant d'abréger une trop courte journée, font renoncer à la visite de la grotte, et M. Guébhard se borne à en indiquer durant le trajet vers Saint - Cézaire,
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. 542 AD. &UEBHARD. Fig. 14. â Dolomite des Luchous. ceinture complète, quoique réduite, de calcaire blanc portlandien, de calcaire à silex virgulien et d'un peu de Séquanien, au milieu de la languette de dolomie oxfordienne dont l'extrémité relevée en bord de cuiller marque visiblement la remontée du synclinal sur le plateau du Bois d'Amon. Mais quelques nuages, menaçant d'abréger une trop courte journée, font renoncer à la visite de la grotte, et M. Guébhard se borne à en indiquer durant le trajet vers Saint - Cézaire, les principales particularités *. Saint-Cézaire a Saint-Vallier. â On descend de voiture à Saint-Cézaire pour gagner, auprès du Cimetière, à l'extrémité de la terrasse de dolomies supra-bathoniennes qui supporte le village, le magnifique point de vue qui, dominant de plus de 3oo m. les pro- fondes gorges de la Siagne, laisse deviner, tout au fond, l'emplacement de la célèbre localité de Casteou d'Infer, aux fossiles des Diablerets, gisement unique dans la région. 1. Ce fut l'observation fortuite, sur le sol, de petites houppes de moisis- sures, qui fournit la clef du mystère de formation d'une pseudo-végétation de buissonnets stalagmitiques qui revêt toute la grotte. Un substratum orga- nique a dû servir de première directrice à l'ascen- sion capillaire des eaux chargées de sels, à l'in- crustation des iibrilles par évaporation, et à la croissance des tubes en hauteur, à la manière de véritables tiges, par bavure du ménisque extrême, sans cesse renouvelé. L'analyse chimique faite à l'Ecole des Mines, ayant donné : chaux, 4o,3 ; magnésie, 11,56 ; acide carbonique, 44>6 ; argile, 2 ; peroxyde de fer, i,3, et, avec cela, quelques traces organiques, a justifié du même coup et la vraisemblance du point de départ, réellement végétal, et le remar
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