. Oeuvres de J. Racine .. . e.^Orcan le plus fidèle à fervir fes delfeins,dé fous le Ciel brûlant des plus noirs »ladame, il vous demande avec , jai cru vous devoir avertir par avance ,êc fouhaitant, fur-tout, quil ne vous furprît pas^Dans votre appartement jai retenu fes pas. R o X A N E. Quel malheur imprévu vient encor me confondre 5T^uel peut être cet ordre , &: que puis-je répondre*;;l nen faut point douter , le Sultan inquietlUne féconde fois condamne ne peut fur fes jours, fans moi, rien entreprendreiTout mobéit ici. Mais dois-je le défen
. Oeuvres de J. Racine .. . e.^Orcan le plus fidèle à fervir fes delfeins,dé fous le Ciel brûlant des plus noirs »ladame, il vous demande avec , jai cru vous devoir avertir par avance ,êc fouhaitant, fur-tout, quil ne vous furprît pas^Dans votre appartement jai retenu fes pas. R o X A N E. Quel malheur imprévu vient encor me confondre 5T^uel peut être cet ordre , &: que puis-je répondre*;;l nen faut point douter , le Sultan inquietlUne féconde fois condamne ne peut fur fes jours, fans moi, rien entreprendreiTout mobéit ici. Mais dois-je le défendre ?5uel eft mon Empereur ? Bajazet ? Amurat ^Jai trahi lun ; mais lautre eft peut être un tems preiTe , que faire en ce doute funelte ?I/allons. Employons bien le moment qui nous içûe^ 114 B A J A Z E T, Ils ont beau fe cacher, lamour le plus dîfcretLai (Te par quelcjue marque échapper fon Bajazet. Etonnons Atalide ;£c courannons lamant, ou perdons le perfide. JFin du troijlème AUor,. TRAGÃDIE, iif ACTE IV. SCENE PREMIERE. ATALIDE, ZAÃRE. A T A L I D E. L H î fais-tu mes frayeurs? Sais-tu que dans ces lîeu^ li vu du fier Orcan le vifage odieux î 1 ce moment fatal que je crains fa venue ! Je je crains. . Mais dis-moi, Bajazet ta-t-il vue î ia-t-il dit î Se rend-il, Zaïre, à mes raifonsî i-t-il voir Roxane, & calmer fes foupçons î Z A ï R. E. ne peut plus la voir fans quelle le commande î3xane ainfî lordonne , elle veut quil doute à cet efclave elle veut le cacher,ai feint, en le voyant, de ne le point chercher,ai rendu votre lettre, & jai pris fa ré, vous verrez ce quelle vous annonce, A T A L I r> E. Après tant dinjufies détours ,aut-ïl qu à feindre encor votre amour me convie ? Mais je veux bien prendre foin dune vie Dont vousjure:^ que dépendent vos verrai la Sultane i & , par ma complaifance ,ar de nouveaux ferm
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