. Deux ans chez les anthropophages et les sultans du centre africain. Préf. de Camille Guy . êtredabord commerciale, etseproposait,toutenreliantnos possessions du Congo à lAlgérie, détablir dansle bassin du Tcbad les bases dune vaste compa-gnie à charte sur le modèle de la Royal , tout en poursuivant son but, il ne perdait pasde vue les intérêts que des commerçants et desindustriels lui avaient confiés, et trouvant sur saroute une occasion dengager dans une affaire àpeu prés sûre les capitaux français, il pria sonsecond de retourner en France et dorganiser deson côté une nouvelle mis


. Deux ans chez les anthropophages et les sultans du centre africain. Préf. de Camille Guy . êtredabord commerciale, etseproposait,toutenreliantnos possessions du Congo à lAlgérie, détablir dansle bassin du Tcbad les bases dune vaste compa-gnie à charte sur le modèle de la Royal , tout en poursuivant son but, il ne perdait pasde vue les intérêts que des commerçants et desindustriels lui avaient confiés, et trouvant sur saroute une occasion dengager dans une affaire àpeu prés sûre les capitaux français, il pria sonsecond de retourner en France et dorganiser deson côté une nouvelle mission vers le haut Ou-banghi et le Bahr-el-Ghazal, tandis quil poursui-vrait lui-même vers le Tchad avec son autre com-pagnon Mercuri. Bonnel de Méziéres revint donc en France endécembre 1897. Il était assez heureux pour inté-resser à son œuvre une élite de commerçants pari-siens, plusieurs chambres de commerce et diffé-rents ministères. Il constitua une nouvelle mission dont jeuslhonneur de faire partie avec MM. Charles Pierre,Louis Martel et Georges M E 0 N N E L D E M E Z T K T. E S CFiAPIÏRE PREMIER Charles Pierre possédait parfaitement la languearabe; Martel était un vieil Africain, avait habitélongtemps le Dahomey et le Kouilou et connais-sait à fond la question commerciale. Quant à Bourgeau, ancien sergent dinfanteriede marine, il avait déjà exploré le haut Oubanghiet fondé, avec le capitaine Hossinger, notre premierposte dans le Bahr-el-Ghazal, à Tamboura. Jétais le seul ignorant la brousse et navais àmon actif quune santé florissante, une humeurassez égale et lenvie de bien faire. Le 6 mai 1898 nous nous embarquions à Anversavec trente tonnes de marchandises, perles, ver-roteries, tissus, armes de traite, corail, ambre,pacotille, etc. Gomme toutes les traversées, la nôtre fut mono-tone. Partagés entre le désir de voir des pays in-connus et la tristesse de quitter notre patrie, noussongions, en contemplant les v


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