. La Lecture. illit perdre les deux prison-trs ; -quelques-uns parlaient de les rendre à la Prusse. Ils marchè-it encore pendant 10 kilomètres et eurent le bonheur de ren-itrer un brave homme qui les fît conduire à la ville prochaine ils sadressèrent au consul de France. Ils étaient sauvés !is au prix quellesffîcultés, quellesiffrances ! iCurlettrepassée delin enin ; heu-ux , onitàla bar-des PrusQs de laissite desIX Fran-s coura-IX qui alent re-iibattreenr a n c e .utrespri-niers au-pnt bienlu tenterventure,s la sur- ilance rtait trop active. Il fallut en prendre son parti et attendret)ur de l


. La Lecture. illit perdre les deux prison-trs ; -quelques-uns parlaient de les rendre à la Prusse. Ils marchè-it encore pendant 10 kilomètres et eurent le bonheur de ren-itrer un brave homme qui les fît conduire à la ville prochaine ils sadressèrent au consul de France. Ils étaient sauvés !is au prix quellesffîcultés, quellesiffrances ! iCurlettrepassée delin enin ; heu-ux , onitàla bar-des PrusQs de laissite desIX Fran-s coura-IX qui alent re-iibattreenr a n c e .utrespri-niers au-pnt bienlu tenterventure,s la sur- ilance rtait trop active. Il fallut en prendre son parti et attendret)ur de la délivrance. ! ne bonne nouvelle vint surprendre en janvier les Alsaciens et•Lorrains internés dans la forteresse. Ils allaient être transférésH une «?rande ville, un peu au sud de la nôtre, et baraqués,^(|ue libres de sortir sous certaines conditions. Pourquoi cetteur?... LAlsace et la Lorraine appartiendraient à la Prusse,Uit-ii. et les Prussiens, par mesure bienveillante, tenaient à. Le sergent prassien. 270 LA LECTURE ILLUSTRÉE séparer les annexés des autres prisonniers, à leur rendre la captivité plus douce. Ce transfèrement fît plaisir, car il allait nous éloigner de ceturigoureuse prison où lon dépérissait faute dair, despace, d«lumière et de liberté. Il me fut facile de me faire passer pour Lorrain. Je pubénéficier de ce changement de résidence. Demi-liberté Maintenant que les Prussiens étaient sûrs dimposer leurs conditions de paix, cest-à-dire de sannexer lAlsace et la Lorrainsils tentaient de conquérir par la douceur le cœur des prisonnieiappartenant à ces deux pays. Les Alsaciens et les Lorrains fureidonc envoyésà quarante kilomètres plus bas, vers le sud, et àdeukilomètres dune belle ville, , assez importante, où des bnr:(juements plus clairs que les casemates avaient été fûmes mieux traités sous tous les rapports. La nourritunpeu substantielle, fut cependant meilleure. Quant à lhygi-aucune


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