. Strasbourg; . s T R A S fi U R G LA RÉCOMPENSE DU BON ÉCOLIER PIERRE GRISSAIN. — EN ROUTE POUR STRASBOURG. — LES LAR-MES DU TIGRE. — NOS VOYAGEURS DEVANT LHORLOGE DE LA CATHÉDRALE. — DU HAUT DE LATOUR. — LES NIDS DE CIGOGNES. — LA MAISON DES PÉNITENTS. Le train express qui part de Paris pour Strasbourg, vers huit heures du soir,passait à Sarrebourg, porte de lAlsace, sans trop de retard, au moment où blanchissaitle ciel de décembre. Paul Grissain, qui se tenait debout dans le couloir du wagon, encombré de STRASBOURG. voyageurs et de bagages, rentra dans le compartiment et souleva légèrement


. Strasbourg; . s T R A S fi U R G LA RÉCOMPENSE DU BON ÉCOLIER PIERRE GRISSAIN. — EN ROUTE POUR STRASBOURG. — LES LAR-MES DU TIGRE. — NOS VOYAGEURS DEVANT LHORLOGE DE LA CATHÉDRALE. — DU HAUT DE LATOUR. — LES NIDS DE CIGOGNES. — LA MAISON DES PÉNITENTS. Le train express qui part de Paris pour Strasbourg, vers huit heures du soir,passait à Sarrebourg, porte de lAlsace, sans trop de retard, au moment où blanchissaitle ciel de décembre. Paul Grissain, qui se tenait debout dans le couloir du wagon, encombré de STRASBOURG. voyageurs et de bagages, rentra dans le compartiment et souleva légèrement lerideau dont se voilait la lampe du plafond. Le compartiment avait lair dun musée de cire ambulant. Les voyageurs étaient. raidis, chacun dans un sens, par le sommeil bougon et bourru dune fin de nuit entrain express. Seul, un petit garçon, assis dans un coin, bras croisés, tête à peine inclinée,dormait avec une grâce presque souriante. Il sétait endormi fort tard, et avec regret. Pour lui, ce voyage que son père,Paul Grissain, lui promettait depuis si longtemps, était un parfait délice de tousles instants. STRASBOURG. Son père lui avait dit : « Si ton nom figure, pour Noël, au tableau dhonneur du Collège, je tamèneraià Strasbourg. Tu sais que Strasbourg est le berceau de notre famille. Ton grand-père et tagrandmère y dorment leur dernier sommeil. Jy ai passé les meilleurs jours de monenfance. Pendant de longues années, je ny retournais quau prix de mille difficultéset en proscrit. Jy suis rentré en soldat, le 21 novembre 1918, avec nos troupesvictorieuses. Tu verras Strasbourg, à lanniversaire des jours où je lai revu. Ce serapour moi une joie infinie de te le montrer, mon vieux P


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