. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. G98 E. FOURNIER. â LE PLI DE LA SAINTE-BAUME 9Nov. 2e Partie. â Raccord du pli d'Allauch avec celui de la Sainte-Baume Dans deux études précédentes (1), j'ai montré que le pli de la Nerthe se continuait dans celui de l'Etoile et de Notre-Dame-des- Auges, et que ce dernier, s'infléchissant vers le sud, venait entourer le massif d'Allauch et le promontoire des Mies, longeait la bordure S. 0. de la cuvette de Peypin et enfin venait reprendre sa direction primitive près du Terme, après avoir décrit autour du massif d'Allauch une bo
. Bulletin de la Société géologique de France. Geology. G98 E. FOURNIER. â LE PLI DE LA SAINTE-BAUME 9Nov. 2e Partie. â Raccord du pli d'Allauch avec celui de la Sainte-Baume Dans deux études précédentes (1), j'ai montré que le pli de la Nerthe se continuait dans celui de l'Etoile et de Notre-Dame-des- Auges, et que ce dernier, s'infléchissant vers le sud, venait entourer le massif d'Allauch et le promontoire des Mies, longeait la bordure S. 0. de la cuvette de Peypin et enfin venait reprendre sa direction primitive près du Terme, après avoir décrit autour du massif d'Allauch une boucle presque fermée. Nous allons essayer maintenant de suivre la continuation du pli vers l'est à partir de ce point. Si l'on examine l'allure des couches de la colline située au nord de la bifurcation de la grand'route du Terme et du chemin de Peypin, c'est à -dire au point où la boucle se ferme presque, nous voyons les calcaires marneux du Callovien et del'Oxfordien de la branche orientale de cette boucle venir en contact avec Plnfralias de la branche occidentale. Fi g. 43. oso EN E Col et Bifurcation des iroates. La branche orientale est donc affaissée par rapport à la branche occidentale (fig. 43), et ces deux branches sont momentanément séparées l'une de l'autre par une ligue d'écrasement et de décroche- ment F (2) qui se présente tout à fait avec l'aspect d'une faille; en ce point la struc- ture anticlinale est un peu marquée par suite du rappro- chement extrême des deux parties de la boucle ; mais dès que ces deux parties commen- cent de nouveau à diverger, la structure anticlinale apparaît très bien caractérisée. C'est ainsi que, quelques centaines de (1) B. S. G. F., (3), XXIII, 1895; i&id,-XXIV, 1896. (2) Ce décrochement n'est autre que la prolongation de la Faille Doria (voir note sur le massif d'Allauch) qui, après avoir longé pendant quelque temps la branche occidentale de
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