. Histoire de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, depuis son establissement jusqu'à présent : Avec les Mémoires de littérature tirez des registres de cette Académie depuis son renouvellement jusqu'en 1710. Auteur Grec, quil avoit très-mal conçu,ni celui par lequel il le remplaçoit, & qui efltrès-faux. Mais ce qui paroîtra peut-être affez fingulier, cefl queKircher, qui regarde comme une chofe certaine que Proclusemploya des miroirs plans pour brûler la fîotte de Vitalien ,ne lailfe pas de penfer que long-temps auparavant, Archi-mède avoit pu fe fervir de miroirs concaves pour
. Histoire de l'Académie royale des inscriptions et belles lettres, depuis son establissement jusqu'à présent : Avec les Mémoires de littérature tirez des registres de cette Académie depuis son renouvellement jusqu'en 1710. Auteur Grec, quil avoit très-mal conçu,ni celui par lequel il le remplaçoit, & qui efltrès-faux. Mais ce qui paroîtra peut-être affez fingulier, cefl queKircher, qui regarde comme une chofe certaine que Proclusemploya des miroirs plans pour brûler la fîotte de Vitalien ,ne lailfe pas de penfer que long-temps auparavant, Archi-mède avoit pu fe fervir de miroirs concaves pour brûler lesvaiffeaux de Marcellus au fiége de Syracufe. Kircher avoitété fur les lieux, & les ayant examinés foigneufement, ilavoit obfervé que les vaiffeaux Romains éloient arrêtés àenviron vingt-cinq ou trente pas communs, tout au plus,des murs de la ville : une plus grande diflance auroit renduinutiles les machines employées par les Syracufains pouraccrocher & élever en lair les Vailiêaux de Marcellus. Ceflx cette diflance feulement quArchimède, tout habile quilétoit, avoit pu porter iincendie avec un miroir concave; .Kv« , ,/<? l\lc . /M Letln-J . T,mi . P,it/ 4S1 .. DE LITTÉRATURE. 451 &: Kircher jiigeoit ce fait Jautant plus vraifembiable, quilavoit des preuves de iexiftence dun miroir concave demétal, fait par un de fes amis, qui réduiloit du bois à quinze pas de diftance. Je najoute plus quune oblèrvation qui peut être dequelque utilité ; cefl: que pour révoquer en doute le faitattribué au célèbre Archimède, on a trop infifté fur iim-poflibiiité davoir un miroir concave, dont le foyer foit à ladiftance de la portée du trait. Il efl bien certain que jamaisiart, avec quelque matière que ce loit, ne pourra parveniri exécuter dun feul jet, un miroir parabolique concave,dont le foyer foit, fi on le veut, à cent toiles de une courbe de cette nature & de celte dimenfîon neflpas û difficile à
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