. De l'influence des affections de l'ame dans les maladies nerveuses des femmes : avec le traitement qui convient a ces maladies . ffance , cherchant en vain à re-trancher de leur vie, pour étendre & per-feftionner celle de leurs enfans! Elles nedoivent pas simpofer des devoirs quellesne peuvent remplir. Un enfant, forti avecejffort des entrailles dune femme trop dé-licate , a befoin, ennaiffant, dune nour-riture faine, & dans la fuite affez abon-dante pour quelle puiffe corriger du moinsla foiblefle de fa çonftitution ^ il la trouvera auprès 5ECTION iV, des campagnes , tandis que les foins at
. De l'influence des affections de l'ame dans les maladies nerveuses des femmes : avec le traitement qui convient a ces maladies . ffance , cherchant en vain à re-trancher de leur vie, pour étendre & per-feftionner celle de leurs enfans! Elles nedoivent pas simpofer des devoirs quellesne peuvent remplir. Un enfant, forti avecejffort des entrailles dune femme trop dé-licate , a befoin, ennaiffant, dune nour-riture faine, & dans la fuite affez abon-dante pour quelle puiffe corriger du moinsla foiblefle de fa çonftitution ^ il la trouvera auprès 5ECTION iV, des campagnes , tandis que les foins atten-tifs de fa mère, ne pouvant fuppléer ni àlabondance, ni à la qualité de fon lait^ neferviroient quà le rendre plus débile. Ne vous trompez donc pius^ mères troptendres; confultez vos forces autant quevos devoirs ^ & puifque vous ne fauriezchangervotreexiftence^ni peut-être mêmerenoncer à vos goûts, à votre luxe, ni àtout ce qui corrompt votre tempérament,nen faites pas partager linfluence à vosjeunes enfans : en croyant leur donnerdes marques de tendreffe , vous deviensdriez leur ito E s U M E DE TOUT CE QUI PRÉCÈDE. H ous avons cherché à démontrer danscet ouvrage , que les maladies nerveufestiroient le plus fouvent leur origine destempéramens aftoiblis par des paffionsvives 5 une imagination aftive & des jouitfances trop multipliées. Cette grande vé-rité a été démontrée par la comparaifoiîque nous avons faite de la vie molle &voluptueufe des habitans des villes aveccelle des habitans des campagnes, & parles effets qui en réfultent. Les fauffes jouiffances que Fart a inventéespour agrandir notre exiftence, ne tendentqu^à la détruire 5 & les efforts quil encoûte à la nature pour foutenir des mou-vemens fi rapides , changent en maux tousles biens quelle nous avoir deffinés. Cependant les paffions, les affeélionsde Famé ne font pas toujours la caufe des:ïnaladies vaporeufes3 ceft quelquefois dans RÉSUMÉ DE TOUT CE QUI PR
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