Traité des torticolis spasmodiques, spasmes, tics, rythmies du cou, torticolis mental, etc. . our atteindre laposition 3 (fig. 67), et revient immédiatement à la position 1 pour recom-mencer et ainsi de suite. Le tronc est entraîné dans ce déplacement latéral,mais le bassin et les membres inférieurs sont au repos. LES TORTICOLIS RYTHMIQUES ESSENTIELS 569 Les mouvements sont damplitude égale, ayant la régularité rythmée dunmétronome ; ils sont rapides : leur nombre atteint 85 à 90 par minute. Ils sereproduisent pendant une demi, une, deux et même trois minutes consécu-tives, puis cessent quelqu


Traité des torticolis spasmodiques, spasmes, tics, rythmies du cou, torticolis mental, etc. . our atteindre laposition 3 (fig. 67), et revient immédiatement à la position 1 pour recom-mencer et ainsi de suite. Le tronc est entraîné dans ce déplacement latéral,mais le bassin et les membres inférieurs sont au repos. LES TORTICOLIS RYTHMIQUES ESSENTIELS 569 Les mouvements sont damplitude égale, ayant la régularité rythmée dunmétronome ; ils sont rapides : leur nombre atteint 85 à 90 par minute. Ils sereproduisent pendant une demi, une, deux et même trois minutes consécu-tives, puis cessent quelques instants pour reparaître, sarrêter, repartir, etainsi toute la journée. Pendant lexécution de ces mouvements, Henri a parfaitement consciencede ce qui se passe autour de lui ; il reste les yeux clos, durant quatre à cinqmouvements, mais il les ouvre au moindre l)ruit et sarrête dès quonsapproche de lui, quon lui parle ou quon fixe son attention ; ce calme estcourt, il est vrai, car, dès quon tourne les talons ou (juon ne soccupe plusde lui, le balancement Fio. G7. Il lui arrive de rire pendant lexécution des mouvements. A certainsmoments, surtout quand les crises sont longues et subintrantes, il faitentendre des bruits inspiratoires qui se perçoivent à dislance : ce sont desbruits nasaux, la bouche étant fermée. Ces mouvements persistent da7is le sommeil, exactement semblables à cequils sont à létat de veille, avec un peu moins de fréquence et dintensité.Il arrive à , étant endormi, davoir les yeux demi ouverts; mais il est toutà fait inconscient, même à ce moment, de ce qui se passe autour de lui. Sion le secoue ou change de place avec douceur, il ne se réveille point etcontinue à se balancer dans sa nouvelle position, doù il ne tarde pas àgagner la première pour osciller plus à son aise. Parfois, quand on le bougeavec brusquerie, on le voit, sans sortir du sommeil, protester, grogner,geindre, mais cela ne dure guèr


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