. Bruxelles à travers les âges . Le tracé de la route se composait de deuxalignements se coupant à angle obtus. Le premier, long de plus de 1,600 mètres,formait la continuation de la rue Louise, perpendiculaire au boulevard. Le second,long de plus de 700 mètres, formait le prolongement de la principale allée du boisde la Cambre; le point dintersection des deux alignements se trouvait au delà de lachaussée dIxelles à Vleurgat. La voie nouvelle devait franchir plusieurs ravins remblayés, traverser la chausséede Vleurgat, obliquer un peu plus loin légèrement à droite, passer à côté du dépôt 56


. Bruxelles à travers les âges . Le tracé de la route se composait de deuxalignements se coupant à angle obtus. Le premier, long de plus de 1,600 mètres,formait la continuation de la rue Louise, perpendiculaire au boulevard. Le second,long de plus de 700 mètres, formait le prolongement de la principale allée du boisde la Cambre; le point dintersection des deux alignements se trouvait au delà de lachaussée dIxelles à Vleurgat. La voie nouvelle devait franchir plusieurs ravins remblayés, traverser la chausséede Vleurgat, obliquer un peu plus loin légèrement à droite, passer à côté du dépôt 56 438 BRUXELLES MODERNE. de mendicité, dont elle dominerait les jardins, franchir un dernier ravin, comblécomme les autres, et déboucher enfin dans le bois de la Cambre. Cest à la séance du n septembre 1847 que le premier rapport sur la question futdéposé au Conseil communal par léchevin des travaux publics, M. Blaes. Lerapport approuvait le projet en principe, mais subordonnait toute décision à loctroi. Cavalcade organisée a loccasion du xxve anniversaire de Léopold 1er. Char dAnvers. de subsides par le gouvernement, la ville ne pouvant à elle seule assumer la chargede travaux aussi considérables. Le gouvernement, interrogé, déclara que lidée était excellente, quil en encou-rageait la réalisation, mais ne promit point formellement de subside et émit lopinionque cétait à la ville à intervenir pour la plus large part. Le Conseil délibéra. On y fit valoir, contre toute allocation de subside communal,que cétaient les faubourgs surtout qui profiteraient de la route vers le bois, et lonsoutint, M. Henri de Brouckere insista particulièrement en ce sens, quil fallaitajourner toute intervention jusquà lincorporation des faubourgs à la ville — rêveque beaucoup poursuivaient à ce moment et qui ne devait jamais se réaliser. Finalement le Conseil vota un subside maximum de 5o,ooo francs, payable endix années, par échéances de 10,000 fr


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