L'illustration : journal universel . envi des aliments à louvrier de la pensée. A Wi imar,une ville do âmes, le prince régnant vient de formerun institut, Vlnstitol de Goethe, qui, chaque année, décer-nera au meil eor livre, tableau, statue ou partition, un prixde vingt mille francs à perpéliiilé, et lEurope littéraire etartisiiijiie tniit entière i si appelée à concourir. Cest au-jourdhui même, arùt, que les populations sont convo-quées pour la première fois à celle solennité olympique, etelles y courent avec lempressi ment que lon réserve ailleurspour des galas présidentiels ou des


L'illustration : journal universel . envi des aliments à louvrier de la pensée. A Wi imar,une ville do âmes, le prince régnant vient de formerun institut, Vlnstitol de Goethe, qui, chaque année, décer-nera au meil eor livre, tableau, statue ou partition, un prixde vingt mille francs à perpéliiilé, et lEurope littéraire etartisiiijiie tniit entière i si appelée à concourir. Cest au-jourdhui même, arùt, que les populations sont convo-quées pour la première fois à celle solennité olympique, etelles y courent avec lempressi ment que lon réserve ailleurspour des galas présidentiels ou des inaugurations de loco- 116 LILLUSTRATION, JOLHNAL UNIVERSEL. motives. Dans le voisinage, cest-à-dire à Munich, lAltienesde la Germanie, od prépare une fête également poétique : rinuuguralion de la statue de la Bavière, lœuvre la plusénorme que lart ait moulée depuis le colosse de Rhodes. Encore une fois, lélite de lAllemagne y sera en grandspompe, et lIUuttration, en sa qualité de journal universel,. ne manquera pas dy assister avec la plume et le crayon,pour en réjouir les yeux de ses abonnés. Avant de vous montrer dautresfêtes à lcHrangor, laissez le Cour-rier justifier son nom par quelquehistoriette de r«ris. Nos solennités,à nous autres les sédentaires, cestune séance dInstitut (académie desinscriptions et belles-lettres) ; cestle bal dAsnières et la grande dansede la Bourse. La rente avait baissé,et voilà quelle remonte ; cest fois, cependant, quelque chosea paru extraordinaire ; la Bourse napas parié pour le gouvernement; ily est en baisse. Dans ce jeu, où lanalion se joue elle même par le mi-nistère des a;;ents de change, le gou-vernement est tombé un jour à J3,sur une nouvelle (jui lui était favo-rable, et il se relevait le lendemaindun franc ou deux par leffet dunbruit tout contraire. Est-ce que laBourse perdrait ses vieilles habitu-des ? On lui dépêche des atouts parle télégraphe, et la spéculatio


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