. Oeuvres complètes de La Fontaine. le prétendu justicier. La fière attitude, les belles pa-roles, quand elles ne sont pas suivies dactes qui justifientlattente quelles font naître, ninspirent pas longtemps le respect. lo4 FABLES Lessing ajoute deux traits au récit ésopique : La corneille semoque du lion qui prend lâne pour compagnon. « A celui quipeut mêtre utile, réplique le lion, je puis bien permettre demarcher à mes côtés. » Un autre âne rencontrant le couple chas-seur, et criant : «Bonjour! » à son frère : « Insolent! » répondcelui-ci, enorgueilli par son rôle. Fable XX. Testament expliq


. Oeuvres complètes de La Fontaine. le prétendu justicier. La fière attitude, les belles pa-roles, quand elles ne sont pas suivies dactes qui justifientlattente quelles font naître, ninspirent pas longtemps le respect. lo4 FABLES Lessing ajoute deux traits au récit ésopique : La corneille semoque du lion qui prend lâne pour compagnon. « A celui quipeut mêtre utile, réplique le lion, je puis bien permettre demarcher à mes côtés. » Un autre âne rencontrant le couple chas-seur, et criant : «Bonjour! » à son frère : « Insolent! » répondcelui-ci, enorgueilli par son rôle. Fable XX. Testament expliqué par Ésope. Phaed., IV, 5. Le peuple sétonna comme il se pouvoit faireQuun homme seul eût plus de sensQuune multitude de gens. Létonnement du peuple nest pas très-justifié. Le cas est assezordinaire, et lhistoire va plus loin que la fable : « Le plus grandmalheur des hommes, disait déjà Hérodote (liv. IX, ch. xvi), cestque les plus sages dentre eux sont toujours ceux qui ont le moinsde crédit. ». Imp Mifu^t iri Fi/i fes cens sont fous !Le baMJJM, nen peut pli/^s; U mourra sous leurs ri?ups. Gamiei- frères. Editeurs TROISIÈME. FABLE PREMIERE. LU. .MK f M li H, SON FILS, ET M. D. M. • Linvention des arts étant un droit daînesse,Nous devons lapologue à lancienne Grèce :Mais ce champ ne se peut tellement moissonnerQue les derniers venus ny trouvent à feinte est un pays plein de terres désertes;Tous les jours nos auteurs y font des dé ten veux dire un trait assez bien inventé :Autrefois à Racan Malherbe la conté.Ces deux rivaux dHorace, héritiers de sa dApollon, nos maîtres, pour mieux rencontrant un jour tout seuls et sans témoins,(Gomme ils se confioient leurs pensers et leurs soins),Racan commence ainsi : Dites-moi, je vous qui devez savoir les choses de la vie, 1. Ces initiales signitient A monsieit. de Mmcroix. 156 FABLES. Qui par tous ses degrés avez d


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