. Histoire littéraire de la France; ouvrage commencé par des religieux bénédictins de la Congrégation de Saint Maur, et continué par des membres du l'Institut (Académie des inscriptions et belles-lettres) . e il aboie contre les noblesseigneurs et contre les rois. M. Lecoy de la Marche nous fait Lccoy de laremarquer ce passage dun sermon de Daniel, où, après avoir *^|arche, é les chevaliers de son temps des chevaliers en pein- ^ ^ ^^^turc, des chevaliers « de craie », il ajoute avec luie tristesserailleuse : « Sils étaient au moins comme ceux qui sont« peints sur cette muraille, ne f
. Histoire littéraire de la France; ouvrage commencé par des religieux bénédictins de la Congrégation de Saint Maur, et continué par des membres du l'Institut (Académie des inscriptions et belles-lettres) . e il aboie contre les noblesseigneurs et contre les rois. M. Lecoy de la Marche nous fait Lccoy de laremarquer ce passage dun sermon de Daniel, où, après avoir *^|arche, é les chevaliers de son temps des chevaliers en pein- ^ ^ ^^^turc, des chevaliers « de craie », il ajoute avec luie tristesserailleuse : « Sils étaient au moins comme ceux qui sont« peints sur cette muraille, ne faisant ni bien ni mal ! » Nousempriuiterons à un autre sermon un passage^ encore plus vifcontre les mêmes chevaliers : « Saint Martin, dit-il, fit,« du tranchant de son épée, deux parts de sa chlamyde,« pour en donner un(; à un pauvre dAmiens, sachant ce« (|uun jour Dieu devait lui rendre. Ce fut un beau« coup ; non, jamais il na été parlé dun si beau coup« dépée. Assez et trop de chansons on chante sur Roland,« sur Olivier. Ainsi Ton dit cpic Roland fendit la tète d un« homme jusquà la mâchoire, et lon dit quOlivier trancha TOUE XXVI, 54 XIV^ SIÈCLE. 426 Ib.,serm. 16. PONCKDE KeIMS. Frère Prêcheur. 1273. « le corps dun autre tout entier. Mais tout cela nest rien.« Ni Roland, ni Olivier, ni Charlemagne, ni Ogier le Danois« nont eu lhonneur de frapper un si beau coup, et lon nen« verra pas frapper un pareil jusquà la fin du « Dieu! combien il y a de pauvres errants à a vaii la ville,« tout nus et déchaussés, et nul autre Martin nest là pour(f les couvrir! » Il y a certes de léloquence dans ce style rude et presque grossier se dégage une penséedont la justesse frappe, dont la noblesse émeut : on croitentendre quelques accents du P. Bridaine. Voici maintenantlextrait dun sermon sur le jour de Noël, où les rois ne sontguère ménagés : « Cest la coutume de faire une grande fête« quand n
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