. Les Oblats de Marie Immaculée durant le premier siècle de leur existence . lle écarte les insinuations perfides de nos adversaires,réfute leurs calomnies, dénonce les fautes commises par les gouvernementspersécuteurs, et en indique davance, avec une lucidité surprenante, lesconséquences fatales pour la société ; mais jamais elle ne sabaisse à desattaques personnelles. Cest un prophète qui, de son regard pénétrant, entrevoit déjà leshontes et les déchéances auxquelles ne pouvait manquer daboutir la pentesur laquelle on sengageait. Au milieu de ces luttes et dans les labeurs dun ministère touj


. Les Oblats de Marie Immaculée durant le premier siècle de leur existence . lle écarte les insinuations perfides de nos adversaires,réfute leurs calomnies, dénonce les fautes commises par les gouvernementspersécuteurs, et en indique davance, avec une lucidité surprenante, lesconséquences fatales pour la société ; mais jamais elle ne sabaisse à desattaques personnelles. Cest un prophète qui, de son regard pénétrant, entrevoit déjà leshontes et les déchéances auxquelles ne pouvait manquer daboutir la pentesur laquelle on sengageait. Au milieu de ces luttes et dans les labeurs dun ministère toujoursplus pénible, son expérience des hommes et des choses ajoutait sans cessequelque nouvelle lumière à la sagesse de son esprit, mais sans rien dimi-nuer de sa fermeté et de sa vigueur. Plus les années saccumulaient sur sa tête, plus se vérifiait le jugementporté sur lui par un politicien, vers le commencement de sa carrière épis-copale : — Cest un évêque des anciens temps ! Si nous voulions lempêcherde parler, nous en ferions un martyr !. CHAPITRE XI Notre-Dame de Pontmain 1872-1880 § 1Tin rayon despérance dans le ciel assombri. Établie sur les hauteurs qui dominent la Sarthe, dans les environsdu Mans, larmée de la Loire, commandée par le général Clianzy, y futattaquée, le 10 et le 11 janvier 1871. par larmée entière du prince Frédéric-Charles, Pendant deux jours, elle tint bon ; mais, obligée de céder leterrain devant des forces supérieures, elle dut, après quarante-huit heuresdefforts héroïques, se résigner à battre en retraite vers lOuest. Six jours après, le 17 janvier au soir, les Prussiens se trouvaient prèsde Laval, oîi ils se proposaient dentrer, le lendemain ; et, comme cetteville était classée parmi les cités riches, ils lavaient taxée, à lavance,pour une contribution de trois millions de francs. En ce même moment, dans le petit village de Pontmain. à lextrémitéseptentrionale du déj^artement de la M


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