L'illustration : journal universel . eux len-fer est un paysde neige et de glace, dunaspect effroyable el où lonsouffre horriblement de toutesprivations ; le paradis, au con-traire, se trouve sous une la-titude exquise où lon jouitdun été éternel, dans de vas-les prairies peuplées de nom-breux troupeaux de buffles. Lebon esprit habite lenfer pnury jouir des tortures du cou-pable, et le mauvais esprit leparadis pour y tenter les âmesvertueuses. Lenfer nest paséternel: quand on y a expié sescrimes, on passe au paradis, oùlun est de nouveau soumisaux tentations du malin donc aussi p
L'illustration : journal universel . eux len-fer est un paysde neige et de glace, dunaspect effroyable el où lonsouffre horriblement de toutesprivations ; le paradis, au con-traire, se trouve sous une la-titude exquise où lon jouitdun été éternel, dans de vas-les prairies peuplées de nom-breux troupeaux de buffles. Lebon esprit habite lenfer pnury jouir des tortures du cou-pable, et le mauvais esprit leparadis pour y tenter les âmesvertueuses. Lenfer nest paséternel: quand on y a expié sescrimes, on passe au paradis, oùlun est de nouveau soumisaux tentations du malin donc aussi pour apaiserle bon esprit et se rendre dignesdes grandes chasses de lau-tre monde que les Mandanssinfligeaient de cruels suppli-ces. Le matin du jour où devaitcommencer la cérémonie, toutle village fut en rumeur, et jevis sur tous les toits des wig-wams des groupes de femmeset denfants, les yeux tournésvers loccident,doù un hommedescendait lentement, se di-rigeant tout droit vers le villa-ge. Lue sorte dalarme se ré-. painlii alors i1 :s menaçait; îs toute la foule a croire quun grand danger I prénaratirscommesilsagissailduu combat à livrer. Lhomme I pascal I mesuré, H sa> mça ainsi jusque sur la graude s guo-riers bandèrent leurs arcs, ri on fil d I d< fouc t approchai! toujours avec dignité cl marchant dun I placj du village où les guerriers s étaient rassemblas pour le LILLUSTRATION, JOURNAL UNIVERSEL. 233 recevoir; ils lui tendirent la main et laccueillirent commeune vielle connaissance en lappelant par son nom Nee-mohk-ruuck-a-nah (le premier homme). Ce personnage était peint en blanc , et portait sur les épaules quatre peaux de loups I fondement vénéré. Après avoir élé reçu par les guerriers, il seblancs et sur la têle deux peaux de corbeaux; dans la main dirigea vers la loge sacrée et louvrit. Tout le jour Nee-gauebe il tenait une pipe quil poi lait comme un objet pro- | molik-muek-a-nab parcourut le village, frappant à tous les
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