Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . de lOxus en excursions de pillage, que pourraient châtier les Russes, obligés de se concilierles Perses, les Kourdesdu Daman-i-koh et lesAfghans de lIIindou-kouch, les gens de Merv,prévoyant lavenir, ontpour la plupart abdiquéleurs mœurs de guerriersnomades : le vol et lemeurtre ne sont plustenus en grand hon-neur comme autrefois, etmême quelques mora-listes osent déjà direparmi les Mervi quilnest pas glorieux das-sassiner son prochain. Ona construit des maisonsclans loasis de Merv, descanaux dirrigation ontété creusés et la zone descu
Nouvelle géographie universelle : la terre et les hommes . de lOxus en excursions de pillage, que pourraient châtier les Russes, obligés de se concilierles Perses, les Kourdesdu Daman-i-koh et lesAfghans de lIIindou-kouch, les gens de Merv,prévoyant lavenir, ontpour la plupart abdiquéleurs mœurs de guerriersnomades : le vol et lemeurtre ne sont plustenus en grand hon-neur comme autrefois, etmême quelques mora-listes osent déjà direparmi les Mervi quilnest pas glorieux das-sassiner son prochain. Ona construit des maisonsclans loasis de Merv, descanaux dirrigation ontété creusés et la zone descultures sest agrandie :en hiver, seule saisonpendant laquelle la vie vé-gétale peut résister auxcahots du transport, descaravanes apportent desarbres fruitiers de Bo-khara. Un certain com-merce se fait dans lepays et des négociants de Meched et de Bokhara se sont établis au centre des Merv et Meched, les Tckke et leurs alliés les Salor assiègent pour ainsi dire, la place forte persane de Sarakhs (Charaks), située dans. C. Perron 1: 3100 000 SO lui. 1 G. Wolff, Narative of a mission to Bokhara. 2 A. Rurnes, Travels inlo Bokhara. MERV ET TURKMENES LIBRES. 493 une oasis qui est lAne de Strabon et que fertilise le Heri-roud ou Tedjen, larivière de Herat. Comme Merv et Meïmene, cest un de ces points straté-giques dont la prise de possession par une puissance militaire peut avoir lesconséquences les plus importantes pour les destinées des peuples de a droit au titre de ville, car les Juifs de Meclied, qui commercentavec les Turkmènes des environs, y ont bâti quelques maisons de pisé ;mais jusquà une époque récente les résidents ny habitaient que des kir-ghas, huttes en bois et en roseaux recouvertes de feutre1. Les campagnesde loasis environnant ne sont pas moins riches que celles de Merv. Les deuxvilles se disputent la gloire davoir donné naissance au premier ^louest de Sarakhs, sur un espace de plus de 600 k
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