. Le Jardin des plantes : description. révoltes partielles furent apaisées, liou-Maza fut obligé de se rejeter dans les pentes nord-ouest du Jurjura,où dabord il ne trouva pas dappui. Un autre faux prophète, Aloham-med-ben-Ahmet, eut tout juste la puissance de se faire condamnerà mort. Mais bientôt tout changea inopinément de face; de la provincedAlger, Bou-Maza, déployant une prodigieuse activité, alla se fairedes partisans dans la province dOran. ÏNous le verrons bientôtlutter jusque sous les murs de Mostaganem. La chronologie nousforce à ne pas ly suivre encore. Après le traité des limites,


. Le Jardin des plantes : description. révoltes partielles furent apaisées, liou-Maza fut obligé de se rejeter dans les pentes nord-ouest du Jurjura,où dabord il ne trouva pas dappui. Un autre faux prophète, Aloham-med-ben-Ahmet, eut tout juste la puissance de se faire condamnerà mort. Mais bientôt tout changea inopinément de face; de la provincedAlger, Bou-Maza, déployant une prodigieuse activité, alla se fairedes partisans dans la province dOran. ÏNous le verrons bientôtlutter jusque sous les murs de Mostaganem. La chronologie nousforce à ne pas ly suivre encore. Après le traité des limites, on avait imprudemment retiré le corpsdobservation des frontières du Maroc. Lii, dans des contrées non en-core parcourues de nos troupes, à labri derrière des solitudes, Abd-el-Kader sétait lentement reformé. Comme nous lavons dit, le bruitdes cruautés employées contre les Ouled-Uiah vint rajeunir ses en-treprises des couleurs de la vengeance, couleurs toujours chères àJArabe. Il se prépara il tout Le général Changarnier. Une occasion devait lui être nécessairement offerte, cl voicipourquoi. On avait, il est vrai, choisi le général le plus solide de larméepour commander la subdivision de liemccn, qui confine à louest au-Maroc, et au sud aux Chott; mais on avait commis la faute de dissé-miner les forces de la subdivision dans un trop grand nombre depetits postes. (^)uelles (|iie fussent les instructions données aux chefsde ces postes, défendus par de |ietites garnisons, il était évident quelun ou lautre de ces chefs sortirait un jour ou un autre, si on luien ollrail le prétexte. Le reste nétait quune question de et les siens, par son ordre, nattendaient i|iiuneoccasion. A coup sûr, le général Cavaignac était trop prudent pour la leurdiinner. Il observait de son côté, avec une grande attention, tous lesmouvements de nos ennemis. Il ne lui fut pas difficile de voir à di-vers symptômes quune révolte


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