Annales de géographie . uits dans le Roussillon au xix siècle. La cause en est due, non seulement auxfaibles réserves deau, mais aussi à la cherté des frais détablissement, surtout desexpropriations. Une compagnie qui avait voulu, entre 1818 et 1882, donner par unréservoir sur lAgly, de leau à la Salanque, na pu trouver dadhérents en raison desfortes taxes quelle demandait. Le canal des Albères, le seul important construit auxix° siècle, fait très mal ses affaires. 5. Afin de compléter le tableau des efforts faits par lhomme pour aménager leRoussillon, il faudrait étudier la lutte contre leau,
Annales de géographie . uits dans le Roussillon au xix siècle. La cause en est due, non seulement auxfaibles réserves deau, mais aussi à la cherté des frais détablissement, surtout desexpropriations. Une compagnie qui avait voulu, entre 1818 et 1882, donner par unréservoir sur lAgly, de leau à la Salanque, na pu trouver dadhérents en raison desfortes taxes quelle demandait. Le canal des Albères, le seul important construit auxix° siècle, fait très mal ses affaires. 5. Afin de compléter le tableau des efforts faits par lhomme pour aménager leRoussillon, il faudrait étudier la lutte contre leau, le dessèchement, tenté ou 158 CËOGHAPHIE RÉGIONALE. III. — DE lÉconomie rlhale. La variété daspect et de richesse due à la différence des culturessest sans cesse atténuée dans le Roussillon au xix* siècle. Peut-êtrela récente crise viticole a-t-elle seule empêché le pays de devenir,comme les plaines littorales du Bas Languedoc, une immense mer c de ûà 25 p woo deZSàSOp wo. Lchelle 1 Sooooo FiG. 2. — Proportion de la surface cultivée en vif^nes à la surface totale culti-vée en 1775 dans la jilaine du Roussillon. (.in a pris comme unités les communesactuelles. (Voir p. 160.) N. B. — Dans les rtg. 2,3, 4 Pt 5 la ligne pointillëc imliquo la limite île la plaine. de vignes. Cette extension des vignobhs na pas eu pour toutes lesparties du Roussillon les mêmes conséquences heureuses; sil estdes endroits où elle; »tait justifiée, en dautres elle a bouleversé, nonsans de. fâcheux elîets, un é([uililtre cnllural séculaire. mené h bonne lin des lapuncs et marais littoraux des étangs dcsAspres : œuvrerommencue a\i moyen Aye, reprise au xi\ siècle et qui est encore un caractèrecommun au Houssillon et aux autres plaines mediterranénnes. Voir .\. Bhltails,ouvr. cité, p. 1. M. SoHiiE, La plaine du Bas Languedoc [Annales de Géographie, XVI, 1907,p. 414 et suiv.;. PLAINE DU ROUSSILLON, 159 Arthur Young était fra
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