. Apres La Pluie Le Beau Temps . es pour te rafraîchir en route. GEORGES. Mais Jacques les verra, papa; il faudra que jelui en donne un. M. DORMÈRE. Non ; jen donnerai deux petits à Jacques ; lestiens sont remarquablement bons et beaux. » Quand ils arrivèrent près de lespalier, M. Dor-mère ne trouva plus les beaux abricots. (c Eh bien, dit-il avec surprise, que sont-ilsdevenus? Il nen reste plus que des petits. — Jules,Jules, venez par ici ; où sont les quatre beaux abri-cots que javais fait garder pour mon fils? LE JARDINIER. Je ne sais pas, Monsieur; ils y étaient ce matin. M. DORMÈRE. Vous


. Apres La Pluie Le Beau Temps . es pour te rafraîchir en route. GEORGES. Mais Jacques les verra, papa; il faudra que jelui en donne un. M. DORMÈRE. Non ; jen donnerai deux petits à Jacques ; lestiens sont remarquablement bons et beaux. » Quand ils arrivèrent près de lespalier, M. Dor-mère ne trouva plus les beaux abricots. (c Eh bien, dit-il avec surprise, que sont-ilsdevenus? Il nen reste plus que des petits. — Jules,Jules, venez par ici ; où sont les quatre beaux abri-cots que javais fait garder pour mon fils? LE JARDINIER. Je ne sais pas, Monsieur; ils y étaient ce matin. M. DORMÈRE. Vous laissez donc cueillir mes fruits? LE JARDINIER. Jamais, Monsieur; personne nentre au jardin. M. DORMÈRE. Mais comment ces magnifiques abricots ont-ilsdisparu! Quelquun est-il venu au potager? APRÈS LA PLUIE LE BEAU TEMPS 121 LE JARDINIER. Personne, Monsieur, excepté les enfants. M. Jac-ques est resté avec moi pour me voir semer despois; Mile Geneviève a été rejoindre M. Georges quiexaminait les espaliers. ^^^^. Vous laissez dune cueillir mes fruits? M. DORMÈRE. Est-ce toi, Georges? Avoue-le, si cest toi ; tusais que tu as la permission de prendre tout ce quetu voudras. GEORGES, avec hésilation. Non, papa, ce nest pas moi. M. DORMÈRE. Mais alors cest donc Geneviève. 122 APRÈS LA PLUIE LE BEAU TEMPS LE JARDINIER, Geneviève ne touche jamais à rien, Monsieur;je suis bien sûr que ce nest pas DORMÈRE, sù ne vous demande pas votre avis; gardez vosréflexions pour vous. Ce qui est certain, cest queles abricots ny sont plus. LE JARDINIER. Mais voici les noyaux, Monsieur; encore toutfrais, au pied de lespalier. M. DORMÈRE. Cest vrai. Cueillez dans les autres arbres sixabricots bien mûrs. » Le jardinier en apporta six très bons, maisbeaucoup moins beaux que ceux qui avaient étémangés par Georges. M. Dormère lui en fit mangerdeux et garda les autres pour les partager avecJacques. (( Geneviève a certainement mangé ceux


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