. La gallerie des femmes fortes. li AD ELLE, de Ca/hlle Jnce h venin et-leyerd de LijjLiyedefon JUaiy dejej^eve faitvoir par fa cmerifjn que iJAmoiLr ejVle .MauJre delà vie et de la mort. Rden^u. nu c^ ISABELLE DE CASTILLE PRINCESSE DE GALLES- O V T E lAngleterre efc dangereuie-ment malade en ce Lie auec le PrinceEdouard. La Fortune publique blefleeau cÅur, de la bleilure quil a rappor-tée delà Guerre Sainte, ibuffre les metmes conuulfions que luy : Et les Mé-decins ne leur donnent plus quVniourde vie, fi Dieu nenuoye vn Ange, ouvn Miracle qui les guerifie. Il ett certe
. La gallerie des femmes fortes. li AD ELLE, de Ca/hlle Jnce h venin et-leyerd de LijjLiyedefon JUaiy dejej^eve faitvoir par fa cmerifjn que iJAmoiLr ejVle .MauJre delà vie et de la mort. Rden^u. nu c^ ISABELLE DE CASTILLE PRINCESSE DE GALLES- O V T E lAngleterre efc dangereuie-ment malade en ce Lie auec le PrinceEdouard. La Fortune publique blefleeau cÅur, de la bleilure quil a rappor-tée delà Guerre Sainte, ibuffre les metmes conuulfions que luy : Et les Mé-decins ne leur donnent plus quVniourde vie, fi Dieu nenuoye vn Ange, ouvn Miracle qui les guerifie. Il ett certes bien étrange, que les cÅurs de toutevne Nation ayent eflc frappez dvn feul coup : & quvntrait qui n a blefTé quvn corps, ait fait couler le fangde tant dAmes. Mais cela elî de la condition, &:qua-fi du deftin des bons Princes : ils ont vn cÅur bc vneAme en chacun de leurs fuiets : leur fangôi leurs vei-nes fe répandent par toutes les parties de leurs Eftats:& leurs moindres bleflures font fuiuies de fymptomespublics &: de maladies populaires. La bleiTure dEdouard eft de celles là : le Roy fonPère & tousfes Suiets la pleurent ; & leurs pleurs fontle fang de leurs Ames qui ont eftÃ
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