Gazette des beaux-arts . elles ne devraient plus avoir de mys-tère, que le feu des torches plébéiennes de Rimini a fait consciencieu-sement son œuvre. — Non cependant ! il a respecté cette poésie enlangue vulgaire dédiée à Isotta, ignorée des plus compétents et desplus spéciaux et signée du nom de Sigismond Pandolphe, que jaitrouvée mêlée aux manuscrits de matière ecclésiastique, quon maparcimonieusement communiqués : elle est linterprétation inattendue et LES ARTS A LA COUR DES MALATESTA AU XV^ SIÈCLE. 453 absolument littérale, de dix-huit bas-reliefs sculptés dans deux deschapelles du Temple


Gazette des beaux-arts . elles ne devraient plus avoir de mys-tère, que le feu des torches plébéiennes de Rimini a fait consciencieu-sement son œuvre. — Non cependant ! il a respecté cette poésie enlangue vulgaire dédiée à Isotta, ignorée des plus compétents et desplus spéciaux et signée du nom de Sigismond Pandolphe, que jaitrouvée mêlée aux manuscrits de matière ecclésiastique, quon maparcimonieusement communiqués : elle est linterprétation inattendue et LES ARTS A LA COUR DES MALATESTA AU XV^ SIÈCLE. 453 absolument littérale, de dix-huit bas-reliefs sculptés dans deux deschapelles du Temple de Rimini. — Jai eu la foi, je suis récompensé. Si je groupe autour de ce document capital ceux qui ressortent delexamen des manuscrits de la bibliothèque Vaticane — (quil ne faudrajamais confondre avec VArchwio vaticano), — de ceux de la Chigiana,de la Barberiana, de lAlessandrina, de la Gorsiniana, de la Yittorio-Em-manuele ; je puis signer avec presque certitude le Procès-verbal de. JEUX D ENFANTS, PAR SIMONE FIORENTINO, ELÈ-VE DE DONATELLO. (Cliapelle du Cceur-de-Jésus.) carence relatif à la présence aux archives du Vatican des papiers privesrelatifs à la dynastie des Malatesta ?. 1. Il nentre nullement dans le pian de cet article dénumérer les documents trou-vés au cours de ces recherches; on sent quils doivent rester inédits jusquau jour dela publication du volume en préparation. En voici un qui provient de rArchivio diSlalo, de Rome, au livre de dépense du camerlingue de la cour pontiiicale sousSixte IV. On sait que Robert le Magnifique, dont le tombeau sculpté par PaoloRoraana est au Louvre, dans la salle de la Renaissance, a sauvé Rome du sac dont lamenaçait le duc de Galabre; il est mort enseveli dans son triomphe. — Voici la piècede comptabilité de la mise au tombeau, qui nous dit doù venait le bas-relief du Louvre h5k GAZETTE DES BEAUX-ARTS. Que faire désormais ? Faudra-t-il nous résoudre à laisser ignorerlor


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