. Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, published aux frais de la ville ... 96 <( jusque-là par les eaux, nous permettent d'entrevoir l'existence d'une iorêt « d'arbres résineux, placée sur les plus hauts sommets. Si ces espèces avaient « été associées aux espèces les plus ordinaires de Saint-Vincent, on trouverait « des cônes et des feuilles en bon état, tandis que ces derniers organes, quoique « très fréquents sont presque constamment brisés et accompagnés jusqu'ici d'un « seul chaton mâle que le vent a pu aisément transporter (i) ». Les autres col- lections que nous avons p
. Annales du Musée d'histoire naturelle de Marseille, published aux frais de la ville ... 96 <( jusque-là par les eaux, nous permettent d'entrevoir l'existence d'une iorêt « d'arbres résineux, placée sur les plus hauts sommets. Si ces espèces avaient « été associées aux espèces les plus ordinaires de Saint-Vincent, on trouverait « des cônes et des feuilles en bon état, tandis que ces derniers organes, quoique « très fréquents sont presque constamment brisés et accompagnés jusqu'ici d'un « seul chaton mâle que le vent a pu aisément transporter (i) ». Les autres col- lections que nous avons pu examiner, ne renferment aucun débris capable de modifier la description donnée par Saporta. ABIES RAMESl, Sap. Fl. IX, Fi3. I. M. Marty, qui a fait une élu Je spéciale du Sapin du Cantal sur des échan- tillons remarquables et nombreux du gisement de las Clauzades. a bien voulu nous communiquer les résultats de ses intéressantes recherches. Nous asso- ciant entièrement à ses •^^i^gïssçsgg^ ^^s^ conclusions, nous ne sau- rions mieux faire que de résumer les points prin- cipaux qui ont trait à VAbics Ramesi, et nous le remercions de l'amabi- lité extrême avec laquelle il nous a autorisé à pui- ser dans son travail, dont les remarques judicieuses constituent le fond de cet article. Saporta est revenu à plusieurs reprises sur le Sapin des cinérites et a émis à son sujet une série d'opinions excessivement intéressantes et que nous allons résumer en quelques mots. Une écaille fructifère de la Mougudo avait été tout d'abord rapportée parlui à VAbiespinsapo, Eoiss. et placée à c"té de VAbicspinsapo, var. baborcnsis. Il fit ensuite graviter le Sapin du Cantal autour du même type en le comparant à VAbies numidica, de Lan. Puis, cherchant sans doute dans les plantes fossiles les caractères intermédiaires des formes ancestrales, il impose à cette espèce le nom d' inlcnnedia, car il lui trouvait des caractères mixt
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