. Lettres physiologiques. es dans le tissu de la peau ; les unes sou-vrent en général près dun poil oudans la gaîne même qui le con-tient; elles sécrètent une massegraisseuse semblable à du suif:on les appelle les (jlandes séba-cées (fi(j. 52) ; les autres, les (jhui-des sud ovipares prennent toutesnaissance dans le tissu conjonctifqui se trouve sous la peau; leurcanal excrétoire en forme de tire-bouchon traverse le derme et lé-piderme pour arriver jusquà lasurface (les glandes sudoriparessont représentées dans la coupede la peau, figure 50, page 145j. La plupart des glandes sudoripares se tro


. Lettres physiologiques. es dans le tissu de la peau ; les unes sou-vrent en général près dun poil oudans la gaîne même qui le con-tient; elles sécrètent une massegraisseuse semblable à du suif:on les appelle les (jlandes séba-cées (fi(j. 52) ; les autres, les (jhui-des sud ovipares prennent toutesnaissance dans le tissu conjonctifqui se trouve sous la peau; leurcanal excrétoire en forme de tire-bouchon traverse le derme et lé-piderme pour arriver jusquà lasurface (les glandes sudoriparessont représentées dans la coupede la peau, figure 50, page 145j. La plupart des glandes sudoripares se trouvent au talon et a lapaume de la main, qui ne sécrète pourtant presque jamais desueur. Les plus grandes se voient à laisselle. On a calculé quesur la paume de la main où elles se trouvent en plus grandequantité il y en a 2,756, pour un pouce carré de surface, tandisquil ny en a que 417 à peu près au cou et sur le dos, endroitsdu corps où elles sont le plus rares. Cette distribution des glandes 10. r.ôl. — GIan 11 séée du nez avecla racine dun poil. — n, membraneinterne de la glande, entrant en bdans le réseau de Malpighi de lé-pidermc; c, canal excrétoire de laglande rempli de sébum; d, grappesglandulaires; e, poche du pcil: f, lepoil qui sy trouve engagé. 146 LETTRE SIXIEME. nous montre déjà que leurs rapports avec la sueur ne sont pasexclusifs, mais que, comme le prouvent dautres considérations,la sécrétion cutanée a aussi lieu immédiatement par le sang lui-même et sans linfluence des glandes. Dans létat normal, la sécrétion cutanée nest quune évapora-tion, les matières sen vont sous la forme dun gaz on peut se rendre compte dune façon très-simple de ce quece phénomène est continu. Il ny a quà mettre le hras dans uncylindre de verre que lon bouche autour du aussi solide-ment que possible. Quoiquon ne voie aucune trace de sueur, lecylindre se couvre bientôt dhumidité, comme dune rosée et onpeu


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