. Rapport de la mission d'études de la maladie du sommeil au Congo français 1906-1908. le proventiicule et lestomac, pourraient remonter vers la trompe, parcapillarité ou pai suite des contractions propres des paiois intestinales et remplir I or- 400 LA .MALAIIIK ill S(»1MKIL Al IIIXCIO ÇAlS gane, en sy mélangeant à la sécrétion propie des glandes salivaires. On sait queScHAUDiNN (1904) chez les Culicides, a montré que les diverlicules œsophagiens com-primés au moment des piqiires, mêlaient en efîet leur contenu au liquide des glandessalivaires, dans la trompe des moustiques. Nous ne pe


. Rapport de la mission d'études de la maladie du sommeil au Congo français 1906-1908. le proventiicule et lestomac, pourraient remonter vers la trompe, parcapillarité ou pai suite des contractions propres des paiois intestinales et remplir I or- 400 LA .MALAIIIK ill S(»1MKIL Al IIIXCIO ÇAlS gane, en sy mélangeant à la sécrétion propie des glandes salivaires. On sait queScHAUDiNN (1904) chez les Culicides, a montré que les diverlicules œsophagiens com-primés au moment des piqiires, mêlaient en efîet leur contenu au liquide des glandessalivaires, dans la trompe des moustiques. Nous ne pensons pas quil en soit ainsi normalement chez les glossines, et nousavons tout lieu de considérer le liquide de la trompe comme exclusivement formé parde la salive pure. On verra dans la deuxième partie de ce travail, quelle est limportance de ce faitau point de vue de la biologie des trypanosomes pathogènes, et comment aussi lévolu-tion de certains de ces parasites, comme Tr. briicei, peut servir de réactif sur pourdrlerminer la nature exacte de cette sécré Ki;,. 83. — .M(ii-|iliologie comparée de la trompe chez les (jlossines (I)les Jlélophages (II) et les Stomoxes (III) Les dilTérentes pièces ont été dissociées. Lab. : Lèvre supérieure ; L inf. Lèvre inférieure ;Hyp. Hypoptiarynx ; B. : Bultie de la trompe : G. S. Conduit commun des glandes salivaires ;L. : Lal)olles. I. Gl. palpalis. II. Melophagua ovinus. III. calcilrans ; x 35. Ainsi constituée, la trompe des glossines se rapproche manifestement, dans lesgrandes lignes, de celle des autres Stomoxydes. Cependant il existe, dans le détail, desdifférences importantes. Chez les Slomoxys par exemple (fig. 83, n° III), lorgane estbeaucoup plus massif, la différenciation bulbaire moins brusquement accusée, et larigidité des parois beaucoup moindre : de plus la coloration noire et lopacité de latrompe des Stomoxes, la distinguent nettement de celle des glossines qui est


Size: 1965px × 1272px
Photo credit: © Reading Room 2020 / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., boo, bookcentury1900, bookdecade1900, booksubjecttropicalmedicine