. Lettres d'un François . ens ! Ceux-ci dans lefein de linaélion, rendent inutiles lesefforts des Citoyens les plus zélés. Les Membres de la Chambre desCommunes mériteroient bien aufîî quel-ques reproches : les Privilèges dont ilsjouiffent ne leur laiffent aucune excufcpour sabfenter du Parlement. Cepen-dant combien en eft-il qui ny paroiffentprefque Jamais ? Peuvent-ils faire uneplus grande infulte au Peuple qui leura confié fes droits, que de samufer dansîeurs Terres à faire la guerre aux Re-nards , tandis quon délibère à Londresfl la Nation doit la déclarer à lElpa- gne? Les Anglois devroie


. Lettres d'un François . ens ! Ceux-ci dans lefein de linaélion, rendent inutiles lesefforts des Citoyens les plus zélés. Les Membres de la Chambre desCommunes mériteroient bien aufîî quel-ques reproches : les Privilèges dont ilsjouiffent ne leur laiffent aucune excufcpour sabfenter du Parlement. Cepen-dant combien en eft-il qui ny paroiffentprefque Jamais ? Peuvent-ils faire uneplus grande infulte au Peuple qui leura confié fes droits, que de samufer dansîeurs Terres à faire la guerre aux Re-nards , tandis quon délibère à Londresfl la Nation doit la déclarer à lElpa- gne? Les Anglois devroient-ils être étonnésfî quelquefois les Rois fe déchargentfur leurs Miniftres du péfant fardeaude leur autorité , lorfque ceux dentreeux à qui les Loix confient la gardede leurs Privilèges , fe repofent furdautres dun foin qui, comme il fait Rij ïç6 Lettresle plus grand de tous les avantages idevroit être le plus facré de leurs de-yoirs f Jai lhonneur dêtre, Monsieur y Votre très-humble, 6cç». îbdN Fkançôis* i^f LETTRE XXII. ^ Monfteur delà Chaussee^ De Londres, &, O I vous vous étonnez quici les Loixautorifent des Filles diflblues à fe fer-vir de toute forte de voyes pour fe faireëpoufer, vous ne ferez peut - être pasmoins furpris de quelques ufages quitendent également à favorifer le Maria-ge , & qui offrent pour y parvenir desmoyens plus honnêtes , mais égalementinconnus parmi nous : ceux-ci font pourde vertueufcs Filles délailfées, & quicraignent de mourir dans le célibat; ou^pour de fages Veuves qui ne peuvent feconfoler de la perte dun premier Mari yque dans les bras dun Second. Onavoue ici fes fentimens plus hardimentquailleurs fur toute forte de matières ;la vraie modeilie efl une des vertus duSexe en Angleterre ; mais il faut con-venir auffi quil ne fçait ce que ceff quede pratiquera faufle. Riij ip8 Lettres Une Femme a-t-elle envie depouferun jeune homme quelle neft pas à por-tée de voir f fouvent fans autre


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