Histoire de la chimie . ur la cuve à eau. Le tube en fer, qui servait à ces opérations, éprouvasuccessivement une altération considérable qui le rendit de moins en moins pro-pre à décomposer leau, et finit par ne plus pouvoir servir aux expériences, à! cause de la couche épaisse doxyde qui recouvrait ses parois intérieures. « Nous cherchâmes ensuite à constater si, en mesurant toute leau quon faiti passer dans lappareil ci-dessus, et recueillant de même celle qui se condense,; après en avoir parcouru toute la longueur, il se trouverait entre ces deux quan-) tités une différence notable quon pu
Histoire de la chimie . ur la cuve à eau. Le tube en fer, qui servait à ces opérations, éprouvasuccessivement une altération considérable qui le rendit de moins en moins pro-pre à décomposer leau, et finit par ne plus pouvoir servir aux expériences, à! cause de la couche épaisse doxyde qui recouvrait ses parois intérieures. « Nous cherchâmes ensuite à constater si, en mesurant toute leau quon faiti passer dans lappareil ci-dessus, et recueillant de même celle qui se condense,; après en avoir parcouru toute la longueur, il se trouverait entre ces deux quan-) tités une différence notable quon put attribuer à leau décomposée qui aurait, ainsi changé de nature : ainsi, au lieu de faire aboutirimmédiatement le tube de\ fera lappareil pneumato-chimique(cuveàeau) nous interposâmes un serpentinI environné deau froide (), et leau qui se condensait dans ce réfrigérant, étaitI versée dans un flacon tubulé, doù les produits aériformes se rendaient, comme 424 IIISTOIHE DE LA CHIMIE. EAU i23 à Tordinairc, sous los cloclics de rajjpaioil, par un conduit particiilicM appli(|ucà la tubulure du llacon. La planche jointe à ce mémoire douue une idée complètede toute cette disposition ; on y voit en détail rentonnoic qui veise leau goutteà goutte, à laide dun robinet qui en traverse la queue, le tube de fer où ellepasse ensuite, le brasier qui récliaude, le serpcMitin, lo récipient, et enfin la clo-che où est recueilli lair innammable ; il est presque inutile dobserver que tou-tes les parties de cet appareil étaient hermétiquement fei-inées par des luts, delexactitude desquels on sest assuré avec le plus grand soin. « Plusieurs membres de lAcadémie voulurent bien ètie témoins de cette ex-périence importante ; il en résulta 125 pintes dair inflammable, et il sen fallutde 3 onces 1 gros (jue leau reçue au sortir de lappareil égalât celle que lenton-noir supérieur y avait versée « Une seconde expérience, faite avec le m
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