La Lecture . il semble vouloir ra-masser à terre une pommetombée de sa main ; vouspassez et souffrant de sonattitude, vous ramassez lapomme et la présentez àlenfant. Aussitôt la canaillevous hue; nest-ce pointlà une bonne action? Cela neme semble pas indifférent. » « Les vendeurs destampesnaffichent, alors, que desfigures de garde-robe, et lescolporteurs qui vendent desbillets de loterie, vous enoffrent dimj)rimés où il y a dessus : Loterie dé Gros lot, H)(),0(K) liv. Signé : Gobe- tOUt. ) Allons, décidément, lesplaisanteries de la populace,cest comme la caricature,cest comme le pam


La Lecture . il semble vouloir ra-masser à terre une pommetombée de sa main ; vouspassez et souffrant de sonattitude, vous ramassez lapomme et la présentez àlenfant. Aussitôt la canaillevous hue; nest-ce pointlà une bonne action? Cela neme semble pas indifférent. » « Les vendeurs destampesnaffichent, alors, que desfigures de garde-robe, et lescolporteurs qui vendent desbillets de loterie, vous enoffrent dimj)rimés où il y a dessus : Loterie dé Gros lot, H)(),0(K) liv. Signé : Gobe- tOUt. ) Allons, décidément, lesplaisanteries de la populace,cest comme la caricature,cest comme le pamphletgraphique; cela peut chan-ger de forme mais cela nestjamais distingué unjour que lautre. Contre liiii-pératrice Eugénie les crayon-neurs de la Conunune avaientrenouvelé les ordures jadislancées contre Marie-Antoi-nette. Mt si, de nos jours, lesplaisanteries du Carnavalsont moins grasses, elles nesont iîuèrc plus ;.s r/;/(»/. LK CARNAVAL A PARIS « On désire céder Monsieur, avec tous lesavantages y attachés. Sadrissor à Monsieur. •(Dessin de (iavarmi. Le Charivari ) I,. I. — 1?, 498 LA LECTURE ILLUSTRÉE vous accroche dans le dos, sont les dignes successeurs des polis-sonneries gravées dautrefois. Jajouterai même que certains jour-naux nattendent point les jours gras pour faire fumer les sentinelles. En somme, rien nest changé : ce quon nose plus faire dansla rue se fait ailleurs, dans les salles ae bal et, notamment, àlOpéra, à lOpéra où, vainement, sous le second Empire, lona essayé de maintenir les traditions de bonne compagnie qui enfaisaient un lieu de réunion destiné à la conversation mysté-rieuse. « Comparés aux bats daujourdhui », dit lauteur de lanotice du Dictionnaire Larousse, « les hais davant 1840 étaientennuyeux et i-ourmés. Aujourdhui, cest un mélange dinterpella-tions comiques, de gestes étranges, de costumes élégants oudéguenillés, de tutoiements énergique


Size: 1397px × 1788px
Photo credit: © The Reading Room / Alamy / Afripics
License: Licensed
Model Released: No

Keywords: ., bookcentury1800, bookdecade1880, bookpublisherparis, bookyear1887