Gazette des beaux-arts . AZETTE DES BEAUX-ARTS. truits, mais quelques épaves, en nous donnant les dates de 1418, 1423,1446, 1451, suffisent pour nous apprendre que, dès la première moitiédu xve siècle, les procédés de la gravure en creux et en relief, sur bois etsur métal, ainsi que limpression en détrempe brune, en encre noire eten plusieurs teintes, étaient connus. Cette première période peut êtreappelée impersonnelle, parce qualors il est impossible de nommer lesauteurs de ces estampes informes et difficile de préciser les écoles. Puisla gravure, en se localisant, finit par affecter des for
Gazette des beaux-arts . AZETTE DES BEAUX-ARTS. truits, mais quelques épaves, en nous donnant les dates de 1418, 1423,1446, 1451, suffisent pour nous apprendre que, dès la première moitiédu xve siècle, les procédés de la gravure en creux et en relief, sur bois etsur métal, ainsi que limpression en détrempe brune, en encre noire eten plusieurs teintes, étaient connus. Cette première période peut êtreappelée impersonnelle, parce qualors il est impossible de nommer lesauteurs de ces estampes informes et difficile de préciser les écoles. Puisla gravure, en se localisant, finit par affecter des formes déterminées, ettrois grands courants distincts peuvent dès lors se reconnaître, commevenant des Flandres et de la Néerlande, des pays rhénans et de la hauteAllemagne. Enfin des artistes tels que le Maître de 1466, 0. etMartin Schôngauer, prennent en main le burin ; des écoles se fondent, etla gravure, sous leur impulsion, devient lune des plus fécondes branchesde lart. EMILE A\ d-5 LE CABINET DES MEDAILLES A LA «BIBLIOTHEQUE IMPÉRIALE Le palais Mazarin, dont les bâtiments sont occupés pav la Biblio-thèque impériale, avait pour dépendances, au xvn siècle, de vastes jar-dins, bornés par les potagers et les vergers des Augustins et des Filles-Saint-Thomas. Après la mort du cardinal, Colbert, le plus dévoué de sesdomestiques, humble titre que prenait le grand homme dÉtat, acheta deson principal héritier, le duc de La Meilleraye, une portion considérablede ces jardins, pour y construire des maisons avec façade sur la rueVivien ou Vivienne. Il obtint dun autre héritier, le duc de Nevers, neveude Mazarin, le passage sous sa galerie au moyen dune large arcade, etperça une rue qui mit en rapport la rue Richelieu avec la rue Vivien ;elle porte encore aujourdhui le nom de rue Colbert. La partie du palaisMazarin où larcade avait été pratiquée devint, par la suite, lhabitationde madame de Lambert, qui y établit une maiso
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